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Dario Argento a assuré aussi le scénario et son vieux complice, Sergio Stivaletti, a assuré les effets spéciaux, c’est peu dire de la qualité de ceux-ci.
Donc : superbe film, très beau scénario, terrifiant, éprouvant.
Le titre est un hommage au genre cinématographique dont Argento s’est fait la spécialité : le « Giallo », ce mot voulant dire « jaune » en français, de la couleur des collections de livres policiers... Mais la couleur jaune est aussi importante dans le film, car elle permettra de découvrir le coupable.
Comme toujours, Argento offre au spectateur des plans stupéfiants, qui, pourraient apparaître comme banals avec quelqu’un d’autre à la caméra, mais qui sont frappants avec lui, comme par exemple, le plan de travelling autour de la voiture au début du film, plan qui dramatise la scène somme toute banale d’une belle jeune fille qui monte dans un taxi.
Nous sommes à Turin, haut lieu de la mode, avec plein de belles jeunes filles bonnes à assassiner sous d’horribles tortures. Car Argento est toujours aussi sadique avec les jolies filles. Quelle horreur.
En effet, un sadique enlève des belles femmes et les défigure à petit feu...
Dans les films de ce genre, souvent on ne montre que le résultat, là on vous montre tout le processus.
Le flic est hors norme. Intérieurement, il ressemble à l’assassin qu’il traque... C’est un thème cher à Argento.
On a donc le droit d’avoir une petite analyse psychologique du tueur et du flic.
Ne regardez pas ce film si vous êtes dépressifs...
Alain Pelosato
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