|
– Nous vivions sur Mars. C’est là que j’ai connu les androïds.
Pour traquer les androïds Rick Deccard fait équipe avec Phil Resch un policier d’un autre service. Mais voici qu’un android lui a révélé que Phil Resch était un android ignorant son propre statut.
Serait-ce la vérité ? Deccard doit-il abattre celui qui lui a sauvé la vie ? Y réussira-t-il ?
Resch n’a-t-il pas un comportement humain ? Ne vient-il pas de léguer son écureuil à Deccard ?
Parallèlement le dénommé Isidore vient de dépenser deux semaines de salaire dans une épicerie clandestine pour offrir un repas à sa voisine de palier. Or il découvre que des intrus ce sont invités à cet intermède romantique. Qui sont ceux que connaît d’ailleurs son invitée ? Mais des androids en cavale bien entendu. Ah...à moins qu’ils soient des schizophrènes affectés d’un déficit émotionnel, possédés par des hallucinations de groupe et échappés d’un hôpital psychiatrique de la côte Est.
Pour Deccard comme pour Isidore quelle réalité faut-il croire ?
Cet épisode dominé par l’incertitude qui contamine le lecteur bénéficie de postfaces instructives de James Blaycock, Tim Powers, Chris Roberson et Daryl Gregory qui traitent de l’empathie de Dick ( seul moyen de distinguer un android d’un être humain), de son influence et de sa paranoïa contagieuse.
Damien Dhondt
Scénario : Philip K. Dick & Tony Parker, Dessin : Tony Parker, Couleur : Blond, Préface : Richard Starkings, Postface : , James Blaycock, Tim Powers, Chris Roberson, Daryl Gregory, llustration de couverture : Stefan Thanneur, Illustrations annexes : Moritat, Brett Weldele & Scott Kaeting _ Do androids dream of electric sheep ? tome 4 _ Edition Emmanuel Proust, Collection Atmosphères _ février 2012 _ Inédit, moyen format, 144 pages couleurs _ 18 euros
|