– Je voudrais tout de suite rendre un vibrant hommage à ceux qui se feront abattre pendant le Kontest.
Hong Kong : le commissaire Lei intervient en civil et à mains nues lors d’une opération de nettoyage menée par des professionnels surarmés.
Il ignore que sa ville a été choisie comme le lieu du « Kontest ». Tous les quatre ans se déroule une compétition entre agents des services secrets. Depuis 132 ans des équipes de différents pays s’affrontent dans des combats à mort. L’enjeu reposant sur des secrets d’État chaque équipe de huit barbouzes doit éliminer ses adversaires pour parvenir à l’emporter.
Cet affrontement est brillamment illustré par le coréen Jung-Gi Kim qui excelle dans la représentation de corps en mouvement que ce soit dans le cadre d’arts martiaux, de combat à l’arme blanche ou de gun-fight.
Développant le thème d’un affrontement / entente entre les services secrets de puissances ennemies ou alliées (1) Morvan ne néglige pas l’humour noir par exemple lorsqu’il évoque le taux de réussite désastreux de la France lors des compétitions différentes : « douze participations pour 0 victoires ». Il est à craindre que le niveau de ce pays ait baissé depuis le retrait du service actif d’un dénommé Francis Lagneau (2).
(1) déjà abordé par David Morrell dans un contexte très différent avec « La Fraternité de la rose »
(2) alias « Petit Marquis », « Chérubin », « Falbala », « Belles Manières », « Requiem », « Bazooka », « La Praline » et « Belle Châtaigne »
Damien Dhondt
Scénario : Jean-David Morvan, Dessin & Couleurs : Jung-Gi Kim _ SpyGames 1 : Dissidents _ Édition Glénat, Collection Grafica _ avril 2014 _ Inédit, grand format, 48 pages couleurs _ 13,90 euros
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