– Je me présente ! Je suis Excalibur !!
– La vache !! Comment t’es trop moche !
L’école des faucheurs d’âme de Shibusen s’enorgueillit d’une vaste bibliothèque. C’est en ce lieu d’études et de réflexion que Blackstar (rassurez-vous : il était de corvée de rangement) découvre l’existence de la légendaire épée sacrée.
Aussitôt il part en quête flanqué du studieux et névrosé “Death The Kid”. Leur mission (qu’ils se sont attribuées) : retrouver Excalibur.
Parallèlement à Shibusen on s’inquiète que dans le camp adverse Masamuné le sabre maudit va bientôt atteindre le stade de « grand dévoreur ».
Aussi Tsubaki l’arme vivante (et sœur de Masamuné) estime que sa responsabilité consiste à stopper son frère. La tâche sera des plus rudes en raison de la faculté que possède Masamuné de prendre le contrôle d’un être humain par l’intermédiaire de l’ombre de sa victime (1).
Ces deux histoires illustrent parfaitement les deux facettes de Soul Eater : loufoquerie et drame. En prime les révélations sur les origines de Black Star, ainsi que l’infiltration des sorcières dans Shibusen engendrent une atmosphère pesante.
(1) cf. la technique de « manipulation des ombres » du clan Nara dans le manga Naruto
Damien Dhondt
Scénario & Dessin : Atsuki Ohkubo _ Soul Eater, tome 3 _ Traduction & Lettrage : Fabien Vautrin & Maiko-O _ Edition Kurokawa _ mai 2009 _ Inédit, poche, sens de lecture japonais, 192 pages noir & blanc _ 6,50 euros
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