| Hunger Games de Gary Ross (2012)
Dans un futur post apocalyptique les jeux du cirque ont été rétablis. Ils permettent au pouvoir dictatorial d’amuser les foules et de perpétuer sa domination.
Les gladiateurs sont des jeunes gens choisi par « district », entité administrative. C’est un tribut à payer pour chaque district.
Les héros sont une jeune fille et un jeune homme qui se connaissent bien et qui devront se combattre à mort. Ils sont du District 12, le district de la classe ouvrière qui travaille dans les mines.
C’est donc la lutte des classes transposée dans la forêt où ont lieu les combats entre les « joueurs »...
Une petite faiblesse du scénario, qui peut se transformer en atout (et qui le sera dans les épisodes suivants) : l’héroïne a trop de chance !
Ce premier épisode est bon, mais les suivants sont carrément passionnants !
Hunger Games l’embrasement de Francis Lawrence (2013)
L’histoire d’amour entre les deux chasseurs (gladiateurs) du film précédent était du « cinéma » pour survivre, déclare la fille à son amoureux transi. Mais elle doit faire encore publiquement la preuve de cet amour qu’elle n’a pas ! C’est horrible, non ?
C’est une belle allégorie, une histoire que bien des amoureux connaissent...
Cette deuxième partie est très politique... L’enjeu de pouvoir est fort. La lutte des classes devient intense...
« Il y a des survivants, pas des gagnants. » déclare un ancien vainqueur de ces tournois... Celui qui fait le manager, le coach des jeunes.
Cette fois c’est le « jeu de l’expiation. » Il faut expier la rébellion. Le « Capitole », c’est comme le destin, on ne sait pas ce qu’il nous réserve...
Il y a de l’imagination dans cette deuxième partie !
(Pensez à faire le compte des flèches : celles qui sont tirées et celles qui restent dans le carcan...)
La suite avec deux films : La Révolte, partie 1 et La révolte partie 2... Ils font durer le plaisir.
Alain Pelosato
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