Susan Calvin est le personnage du fameux cycle d’Isaac Asimov Les Robots. Robopsychologue, elle résout les problèmes posés par des robots qui semblent enfreindre l’une ou l’autre des Trois Lois : protéger, obéir, se préserver.
Isaac Asimov n’a rien dit sur la jeunesse de Susan et les raisons pour lesquelles elle se méfie des humains, semble insensible au charme masculin et préfère la compagnie des robots. La présente trilogie, dont voici le deuxième volet, comble cette lacune.
Susan a vingt ans et entame sa deuxième année d’internat à l’hôpital Hasbro de Manhattan. Elle est convaincue que le terrible accident qui, durant son enfance, a coûté la vie à sa mère, a été organisé par des services spéciaux qui voulaient que ses parents disparaissent. Elle sait aussi qu’une faction de l’armée a tenté jadis de contraindre son père, concepteur des Trois Lois, à fabriquer des robots militaires. Cette faction semble de nouveau à l’œuvre.
Susan doit faire face à ses obligations, difficiles, de médecin, mais aussi à l’opposition virulente d’une secte qui, prétendant défendre l’humanité, s’oppose à tout progrès scientifique et voudrait voir les robots éliminés.
I Robot : Obéir (I Robot : To Obey, 2013) de Mickey Zucker Reichert, traduit de l’anglais par Patrick Dusoulier, Robert Laffont, Ailleurs et Demain, avril 2014, 476 pages, 24 euros.
Chronique dans le No 85 de sfmag