"Fatima, déesse de la vie 1 " de Raika Mizushima

- Je suis sûre qu’elle est très belle ! D’aucuns disent que c’est un monstre et qu’on peut mourir du simple fait de l’approcher. J’ignore d’où viennent ces rumeurs. Mais si Chaouen est si florissante aujourd’hui c’est entièrement grâce à elle.

Depuis 200 ans la déesse Fatima assure la prospérité de la ville de Chaouen. Fatima possède le pouvoir de localiser les sources d’eau sous le sable du désert. Aussi elle est l’objet de toutes les attentions. Le jeune Utarid qui vient de succéder à son père au poste d’intendant a pour mission de veiller sur elle. Il est parfaitement conscient du caractère sacré de sa mission et de l’importance de la déesse pour l’avenir de sa cité.

Mais dans la ville voisine les sujets de la princesse d’Arag succombent les uns après les autres à cause du manque d’eau. En effet la possession de la déesse (enlevée de force il y a deux siècles) procure un monopole à la ville de Chaouen. Depuis ses dirigeants gèrent de façon impitoyable l’approvisionnement en eau de leurs voisins.

Cependant les prospères habitants de Chaouen n’avaient pas prévu que quelqu’un d’autre pouvait se montrer impitoyable. Par le glaive l’armée d’Arag investit Chaouen par surprise.

Les prisonniers sont sommés de donner la localisation la déesse et de l’intendant. Or ils ne peuvent répondre à cette question, car un mystérieux homme roux vient d’enlever Fatima.
Maniant efficacement le constant renouvellement de situation le mangaka nous présente un manga de fantaisy se déroulant dans un contexte des mille et une nuits altéré où les événements sont relatés de différents points de vue, ce qui exclue tout manichéisme.

Damien Dhondt

Scénario & Dessin : Raika Mizushima _ Fatima, déesse de la vie tome 1 _ Traduction : Fédoua Lamodière, Adaptation graphique : Studio Charon _ Édition Komikku _ octobre 2014 _ Inédit, poche, sens de lecture japonais, 192 p. dont 3 pages couleurs _ 7,90 euros