Communiqué de l’éditeur :
Après dix ans d’absence, ayant appris la découverte d’un corps qui pourrait être celui de sa meilleure amie, Fortuna retourne à Roccachiara, le village de son enfance qu’elle pensait avoir définitivement abandonné. Elle retrouve la pluie froide de ses souvenirs, le brouillard persistant, le lac sombre encaissé entre les montagnes, la maison de sa grand-mère, inchangée, et sa mère, la sauvage Onda dont elle n’a jamais été aimée. Le moment est venu de solder les comptes avec le passé.
Ainsi débute ce récit déployé sur quatre générations : quatre générations de femmes qui ont vécu en marge de leur communauté, année après année, privées d’hommes, isolées, marquées au fer rouge par d’étranges dons. Cette remontée aux origines permettra-t-elle à Fortuna de s’engager sur le chemin de la vérité et de la reconstruction ?
Acquanera évoque avec force et sensibilité les relations familiales, la transmission, la différence et l’amitié, Valentina d’Urbano confirme son talent en signant un deuxième roman captivant et poétique.
Chronique dans SF Mag 87
Hervé Lagoguey
Acquanera, de Valentina d’Urbano (Acquanera, 2013), traduit de l’italien par Nathalie Bauer, éditions Philippe Rey, février 2015, 356 pages, 20 euros.