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Japon, 1878, après la chute du pouvoir militaire, Battosai Himura, l’assassin le plus fort de son temps, ressurgit du passé et se retrouve engagé dans un tournoi de sabre malgré lui. Ce ronin (samouraï vagabond) décide d’aider les gens et de racheter ses fautes sans ne plus tuer qui que ce soit. Pour cela il lutte avec un sabre à lame inversée pour asséner des coups violents sans pour autant qu’ils soient mortels. Mais son passé va le rattraper et ses anciens ennemis vont ressurgir pour réclamer vengeance.
Ce manga présente l’épisode 0, prologue à la saga de Kenshin et permet d’embrayer sur sa réécriture avec l’édition Cinema, en deux tomes. En effet, le film est sorti en 2012 au Japon (inédit en France) et trouve ici sa version dessinée. Fan de comics américains le mangaka n’a eu aucun mal à prendre en main cet univers parallèle, replaçant les personnages au design retravaillé pour une intrigue complète.
Le dernier chapitre nous propose une histoire entièrement originale mettant en scène des protagonistes étrangers, alliés comme ennemis. Se situant avant la rencontre de Kenshin et de ses compagnons, cette histoire celle-ci a été inventée de toutes pièces. On peut malgré tout reprocher la rapidité des événements, tout devant tenir en deux volumes.
Cette relecture des origines du héros permet de découvrir une saga incontournable dans l’univers du manga.
Virginie Liégeon
Scénario & dessin : Nobuhiro Watsuki _ Kenshin Restauration tome 1 _ Edition Glénat _ juillet 2014 _ Inédit, poche, 160 pages noir et blanc _ 6,90 euros
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