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  Sommaire - Cinéma bis et culte -  Hercule : La vengeance d’un dieu
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"Hercule : La vengeance d’un dieu" de Nick Lyon


 

 Même les dieux peuvent mourir !

Un royaume paisible et prospère, une princesse donnée en mariage à un jeune officier : cela suffit pour qu’un général jusque-là loyal décide de s’emparer du pouvoir et de l’épouse de son subordonné.
Après que la brève guère civile ait ensanglanté le royaume l’usurpateur pourrait se réjouir, mais quelques rebelles se sont échappé, cherchant un hypothétique renfort.
En effet la rumeur veut que dans le royaume voisin se trouve le légendaire Hercule. On dit qu’il est devenu fou après avoir massacré toute sa famille. Mais pour un petit groupe d’hommes désespérés il est devenu le seul espoir.

Pour bénéficier de la sortie du film Hercule de Brett Ratner ce film a petit budget a été tourné en urgence au Maroc. Le rôle d’Hercule a été confié à John Hennigan (alias John Randall Hennigan, alias Johnny Blaze, alias Johnny Nitro, alias Johnny Mundo, catcheur de son état) dont la carrure, la barbe et les cheveux longs doivent le faire ressembler à Dwayne Johnson (le dernier Hercule du cinéma).

Afin de lui donner un concept dramatique le scénario met l’accent sur le massacre effectué par Hercule sur sa femme Megara et sur ses enfants. Cela fait d’Hercule dont la capacité combative est rapidement démontrée un adversaire puissant, mais extrêmement dangereux pour ses alliés.

Dépourvu de toute intervention divine ou de créature mythologique ce film se concentre sur l’affrontement basique entre le bien et le mal et ceci dans un contexte classique de péplum. Sur ce plan-là il s’agit d’une réussite. Cependant le contexte historique se retrouve quelque peu malmené.

Les armures et les casques des soldats ressemblent plus à celles de l’Empire romain qu’à celle de la civilisation grecque. Passons pour les étriers anachroniques, on doit trouver difficilement des acteurs pouvant s’en passer pour monter à cheval. Par contre en ce qui concerne la bouteille en verre il faudra attendre le XVIII° siècle pour obtenir du verre transparent. Quant aux pommes de terre on peut sans doute envisager qu’Antoine Parmentier a réalisé un voyage temporel, après avoir affrété un navire pour aller en chercher en Amérique.

Damien Dhondt

Réalisateur : Nick Lyon
Scénariste : Jim Hemphill & Jose Montesinos
Format :1 6/9 compatible 4/3
Audio : Dolby digital 5.1
Nombre de disques : 1
Sortie : 16 juin 2015
Durée : 91 mn
Editeur : Zylo
Prix : 14,99 euros
Bonus :
 bande-annonce sous-titrée
 making-off
 bétisier



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