|
– Pour marquer son passage à l’âge adulte... il faut posséder la peau d’une humaine.
Inspectrice à la police criminelle de Stockholm, Eva Sundström est chargée d’enquêter sur la disparition de la rockstar la plus populaire de Suède.
La découverte de runes peintes avec du sang sur les lieux de ce qui n’est pas encore la scène de crime, mais les lieux de la disparition, l’emmène à s’adresser à l’archéologue Josef Worg.
Ce dernier, expert dans la civilisation viking et la mythologie scandinave, avance une "théorie" : le responsable ne serait pas un humain, mais une créature mythologique. Ah, et comment se fait-il qu’ils ne soient jamais repérés par les simples mortels ? Mais c’est évident : ce sont des métamorphes. Évidemment...
Tout en laissant l’archéologue à ses élucubrations Eva poursuit ses investigations qui ne mènent qu’à constater une seconde disparition avec des runes de sang laissées sur place.
Dans ce premier tome consacré à la présentation des deux protagonistes (une dévoreuse d’homme et un quinquagénaire taciturne) le dessinateur de Jack l’Éventreur (1) retranscrit avec talent une atmosphère angoissante où la possibilité du fantastique affecte la cohérence du thriller.
(1) Soleil
Damien Dhondt
Scénario : Sylvain Runberg, Dessin : Jean-Jacques Poupard, Couleurs : Johann Corgié _ Le Chant des runes tome 1 : La première peau _ Édition Glénat, collection Grafica _ janvier 2016 _ Inédit, grand format, 48 pages couleurs _ 13,90 euros
|