7/10
Dans la ville de Seattle un magicien marche dans les rues. Formé par la fille adoptive de Merlin, sa préoccupation quotidienne est de se nourrir en n’ayant pas plus d’un dollar en poche. Mais la menace approche.
Entre une excellente description de la ville de Seattle et de la vie des marginaux nous suivons la quête du magicien qui se prépare à un affrontement magique, tout en ayant visiblement des problèmes psychologiques.
Nous sommes en présence d’une fantasy urbaine. Le reste du monde ignore que dans l’ombre des personnages disposent de pouvoirs magiques. Un boulot correct, mais je n’ai pas trouvé l’intérêt des sagas de Robin Hobb. Certes ce roman datant de 1986 peut être considéré comme une oeuvre de jeunesse. Mais il est possible que Robin Hobb ne donne la pleine mesure de son talent que lorsqu’elle doit élaborer son propre univers. Il reste une troisième hypothèse élaborée par Robin Hobb elle-même
Utilisant des styles différents pour chacun de ses noms d’auteur elle a observé que "certains lecteurs aiment les deux styles. D’autres, pas du tout". (1) En ce cas je crois avoir identifié la catégorie à laquelle j’appartenais, mais d’autres romans de Megan Lindholm doivent paraître cette année. Attendons.
Damien Dhondt
(1) : cf. Faérie n° 12 spécial Robin Hobb
Le dernier magicien (Wizard of the Pigeons), trad. Sylvie Denis. Megan Lindholm. Mnémos. Inédit, décembre 2003, moyen format, 316p. 20 euros