Premières scènes : on ne voit pas grand-chose, à part des ossements humains et des appels au secours d’une nonne qui tient une lampe de poche. Ensuite on voit un « laboratoire » de pacotille dans un couvent et on assiste à des assassinats. On voit des dépouilles mortelles.
Le diable a pris possession des lieux. Le père Valerio qui est chargé de l’enquête est un prêtre hors normes. Être face à face avec le malin c’est quelque chose ! Un autre prêtre explique que seule la foi pourra le détruire. Classique ! Il y a quelques (petits) plans-séquences ainsi que des mannequins et poupées. Les exécutions sont atroces lors d’une nuit des « longs couteaux »…
Le charme macabre de ces films des années 80 réalisés avec les moyens du bord.
Ces films de série B sont toujours difficiles à créditer.
Celui-ci est souvent attribué à Bruno, Mattei (pseudo Stefan Oblowsky) et Maurizio Tanfani, en plus de Claudio Fragasso, qui parfois est annoncé "non crédité..." Ce dernier est, c’est sûr, crédité pour le scénario mais, accréditation partagée avec... Bruno Mattei... N’exagérons rien...
Alain Pelosato
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123 ans de cinéma fantastique et de SF : Essais et données pour une histoire du cinéma fantastique 1895-2019
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