– Je garderai ta tête sur le pommeau de ma selle pendant cent ans ! cria Flagg. Oh ! Quel beau trophée tu feras !
Le royaume de Delain est dirigé par le vieux roi Roland. D’une compétence limitée et d’une faiblesse de caractère il est également quelque peu porté sur la boisson. Il a deux fils. Son aîné Peter ressemble à sa mère aujourd’hui décédée. Beau et intègre, il ne ressemble pas à son cadet Thomas qui est comment dire... le portrait craché de son père.
Or Flagg, le magicien-conseiller du trône, a des projets pour le royaume de Delain.
C’est donc le prince Thomas qui doit devenir roi. Pour cela, il suffit de se débarrasser du roi actuel et de faire accuser du meurtre le prince Peter.
Le roi Roland ayant été empoisonné et les preuves impliquant Peter, ce dernier est emprisonné à vie, tandis que Thomas monte sur le trône.
Alors que sur les conseils de Flagg le royaume sombre peu à peu dans le chaos, Peter du fond de sa cellule réagit. Son plan d’évasion est méthodique et implique des années de préparation. À l’extérieur Dennis le majordome de Thomas comprend ce qui s’est passé et en avertit Ben Staad le meilleur ami de Peter, ainsi qu’Anders Peyna le juge qui a condamné Peter.
Relaté par un narrateur anonyme, peut-être un des historiens du royaume de Denain, ce roman de fantaisy décrit un affrontement de type manichéen entre le bien et le mal.
Écrit initialement pour sa fille Naomi le texte des « yeux du dragon » a été quelque peu remanié pour un public plus adulte.
La fantaisie (dans tous les sens du terme) fait intervenir des héros jeunes et beaux, ainsi qu’une évasion préparée à l’aide de serviettes et d’une maison de poupée.
Puis on s’avise que Flagg qui véçut pendant des siècles au royaume de Delain sous différentes identités est également Randall Flagg dans « Le Fléau » et l’homme en noir de « La Tour sombre ».
Le conte de fées laisse vite place à une atmosphère proche de la dark fantaisy
Damien Dhondt
Auteur : Stephen King _ Les yeux du dragon _ « The eyes of the dragon », Traduction : Évelyne Châtelain _ Edition J’ai lu _ mai 2017 _ Réédition, poche, 472 pages _ 8,20 euros