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– Si on essaie d’aider l’un, on condamne l’autre. Oui, ce jeu est vraiment abominable... personne ne peut en sortir vainqueur.
Nobuaki a reçu en pleine nuit par un étrange SMS. Celui-ci met au défi deux de ses camarades de lycée de s’embrasser. L’expéditeur anonyme du message affirme que la classe entière participe à un “King’s Game”.
Hésitation, embarras, finalement les deux élèves s’exécutent. Un SMS annonce aussitôt qu’ils ne reçoivent donc pas de gage. Quel gage ?
Deuxième défi : il s’agit de... Plus humiliant, bref, le défi a été remporté. Les deux participants ne reçoivent pas de gages. Mais quel gage ?
Troisième défi : il s’agit de … quoi ?! Refus absolu ! Les deux participants reçoivent un gage : la mort !
Le lendemain, les élèves de la classe apprennent que deux d’entre eux ont été retrouvés « suicidés ». Il s’agit de ceux qui n’avaient pas exécuté l’ordre du roi.
Réalisé d’après un roman diffusé par téléphone portable (!), cette histoire de Nobuaki Kanazawa (oh coïncidence, le personnage principal a le même prénom que lui) utilise comme base les liens sociaux développés par le téléphone portable.
L’anonymat des messages procure aux protagonistes un ennemi invisible. De plus, la possibilité du surnaturel accorde à ce thriller une dimension angoissante supplémentaire.
Damien Dhondt
Scénario : Nobuaki KANAZAWA, Dessin : Hitori RENDA _ King’s Game tome 1 _ Traduction : Yohan Leclerc, Adaptation graphique : Clair Obscur _ Edition Ki-oon _ février 2013 _ Inédit, poche, sens de lecture japonais, 176 p. dont 4 pages couleurs _ 7,65 euros
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