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– L’écocide, vous connaissez ? C’est un crime contre l’humanité !
Juin 2069, ayant échappé aux Forces de Sécurité Intérieure au service de la multinationale Diosynta Adam, Agnès et Ellen ont été recueillis par la Résilience. Cette organisation lutte pacifiquement contre les pratiques agricoles polluantes de Diosynta en cultivant des produits agricoles sans pesticides.
Or, ayant trouvé refuge dans un parc naturel protégé par l’Unesco, ils apprennent qu’un espion se trouve certainement parmi eux. De ce fait, les nouveaux venus sont les plus suspects.
Ce nouveau volet présente d’avantage la Résilience. Cependant, on reste perplexe devant le « réalisme » de la saga. Ainsi, le voyage en train vers le refuge prend une dizaine de jours. Même si la vitesse est limité à une centaine de km/h cela leur permettrait de parcourir 24 000 km et donc de se trouver en sécurité. De plus, s’il s’agit d’un réseau clandestin qui entretient les voies ? Par contre si les membres de la Résilience utilisent le réseau ferré public comment font-ils pour ne pas se faire repérer ?
Bénéficiant d’un dessin efficace, cette série souffre de lacunes au niveau du scénario.
Damien Dhondt
Scénario : Augustin Lebon & Louise Joor, Dessin : Augustin Lebon, Couleurs : Hugo Poupelin _ Résilience tome 2 : La vallée trahie _ Edition Casterman _ mars 2018 _ Inédit, grand format, 64 pages couleurs _ 15,50 euros
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