Comment appelle-t-on des êtres qui ne s’arrêtent pas après avoir pris une dizaine de balles dans le corps et qui confondent les gens avec des sandwiches ?
Bon, c’est arrivé. Les morts marchent et se nourrissent des vivants. Comme le commente le narrateur : « Un nouveau monde commence. Une nouvelle Amérique est née, et nous en sommes les Indiens. »
Antoine Verney, écrivain looser de son état, se barricade et assiste à la fuite de quelques recapés qui vont se réfugier en campagne (là où les zombies peuvent les voir de loin). Lui, il a pris la décision de rester en ville où il peut se planquer et de se distraire en faisant quelques cartons sur les morts-vivants.
Ce roman (1) nous présente un type de survivant aux antipodes d’Abraham et de Daryl dans Walking Dead. Dans un monde post-apocalyptique le bon-sens et le calme permettent de compenser l’inaptitude au combat (notez, ça peut servir).
(1) adapté au cinéma par Dominique Rocher
Damien Dhondt
Auteur : Martin Page _ La nuit a dévoré le monde _ Edition J’ai lu _ août 2014 _ Réédition, poche, 192 pages _ 6,50 euros