"Devil’s Lost Soul tome 6 " de Kaori Yuki

A l’époque du fastueux empire japonais, durant la nuit de Walpurgis, Sorath, un jeune homme dont la main est marquée d’un sceau mystérieux, perd ses deux meilleurs amis, Garan et Kiyora. Il promet alors de se venger de l’homme à l’origine de tous ses malheurs, le baron Kamichika, père de Garan. Et il soumet dans ce but le démon Wraith, apparence humaine de Mephistophélès.
De nos jours, Sorath et Nonoha, l’orpheline de son meilleur ami Gran, parviennent à échapper au baron Kamichika en traversant le temps. Mais Garan est devenu l’instrument de son père et les retrouve en prenant l’apparence de Etsuro. Il piège son ancien meilleur ami, persuadé d’avoir été trahi par ce dernier.Tous sont coincés dans la tour Zigurat pour un affrontement final.

Dans ce dernier tome de dark shojo, Garan attrape Nonoha et la propose en sacrifice à son père. Wraith entre en scène pour un dernier spectacle et retournement de situation. Action, monstres et sentiments sont au rendez-vous, comme toujours chez Kaori Yuki. Le rythme ne retombe guère par rapport au volume précédent, où l’intensité est à couper le souffle.
Cette histoire souligne que même après cent années, les gens ne changent pas et restent toujours les mêmes. Une mise en scène réussie, des graphismes éblouissants, des détails à chaque vignette, des personnages expressifs... un régal. Ce dernier tome conclut une série courte, riche et intense et qui aurait probablement mérité d’être développée sur davantage de volumes. Un rythme plus lent aurait parfois été le bienvenu pour le développement de l’histoire et surtout des personnages. Néanmoins c’est une bonne série et un excellent shôjo, bien différent de ce que réserve habituellement ce genre.

Virginie Liégeon

Devil’s Lost Soul tome 6 de Kaori Yuki– Edition Pika– mai 2015 – 6,95 euros – 176 pages – noir et blanc -sens de lecture japonais – à partir de 12 ans