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LE MAGICIEN QUANTIQUE
Derek KÜNSKEN
Traduit de l’anglais (Canada) par Gilles Goullet
ALBIN MICHEL IMAGINAIRE

« La technologie est capable de nous changer de façon fondamentale - jusque dans notre chair -, et Derek Künsken témoigne de cette révolution avec un talent fou. »
Liu Cixin, lauréat du Prix Hugo et auteur du Problème à trois corps.

Belisarius Arjona est un homme quantique.
Ses pairs ont été créés pour pousser les capacités cognitives de l’humain à un niveau extrême. En fugue quantique, Belisarius est capable de transformer la probabilité en réalité. Toujours sur le fil, il a trouvé un équilibre précaire en tant qu’escroc.
Et quand un client lui offre une immense richesse pour déplacer une flotte de vaisseaux de guerre à travers un trou de ver ennemi, Belisarius accepte la mission. Il se met alors en quête d’un équipage composé de post-humains comme lui, mais aussi d’ une Intelligence Artificielle surpuissante répondant au doux nom de saint Mathieu. Réussiront-ils leur mission, au risque de déclencher une guerre interstellaire ?

l’AUTEUR
Derek Kiinsken est l’étoile montante de la science-fiction canadienne. Le Magicien quantique, son premier roman, a été comparé à Océans’ Eleven et a connu un succès considérable aux États-Unis, au Canada et... en Chine.

Feuilletage

Je n’aime pas trop quand on enrôle un écrivain à succès (ici Liu Cixin) pour faire la promotion d’un livre. Mais c’est comme ça. Ainsi, Stephen King a dû lire des milliers de livres...
Donc ce livre surfe sur la grande mode de la physique quantique. Mais cette science physique n’est pas facilement abordable. On arrive à écrire n’importe quoi, car de toute façon, si peu de monde maîtrise la physique quantique que ça passera.
Par exemple, dans le résumé je lis "transformer la probabilité en réalité"... Mais cela est la base même de la physique quantique, la probabilité EST la réalité. Ainsi un électron n’est positionné que si on le regarde ; sinon, il EXISTE sous la forme d’un "nuage" électronique dans lequel la "probabilité" joue un rôle essentiel ; on la dessine d’ailleurs sous la forme que prend ce nuage pour assurer, en mettant en commun la probabilité d’un électron d’un atome avec celle de celui d’un autre pour assurer une liaison chimique.
Ici, la fiction s’assoit sur la physique quantique et les "trous de ver", c’est bien, mais c’est aussi s’aventurer sur des réalités peu probables ! ;-)
Mais la première phrase du roman est excellente : "Belisarius Arjona était probablement le seul escroc à comparer ses combines au monde quantique. Cherchez à connaître la fréquence et l’électron semblera être une onde. Interrogez la quantité de mouvement et il se comportera comme une particule".
Bonne entrée en matière. Je mettrais juste "sera" à la place de "semblera"...
Bonne lecture ! Et sans maux de tête j’espère...

Alain Pelosato