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– Il a fait carrément exploser la boutique de son patron.
– Dangereux les stagiaires de nos jours.
Il est écrit que celui qui domptera la puissance de la Tinta avec son Quill changera la face du monde. Ah ? Pour l’instant Arty a d’autres préoccupations. Il vient d’avoir 16 ans et selon la loi de Phinéa il doit… travailler.
C’est pour cette raison qu’il se retrouve stagiaire. Seulement voilà, il s’est retrouvé apprenti-pâtissier chez un patron quelque peu tyrannique. Ainsi, ce dernier interdit les poses à ses employés. Mais Arty possède un tempérament quelque peu rebelle. Aussi quand son patron a voulu le marquer au fer rouge il s’est rebellé. La destruction de la pâtisserie révèle qu’Arty possède le potentiel pour devenir un « Tinter », un scribe de lois magiques.
Seulement voilà, la destruction de la pâtisserie contrarie son patron, sa mère et les autorités, sans oublier les clients qui se demandent où ils vont bien maintenant se procurer leurs croissants triple beurre !
Pour Arty c’est le moment de partir à l’aventure (certains diraient : de fuir). Direction la capitale ! Celle-ci se nomme Priam (dont les habitants sont connus pour être à la pointe de la mode !).
Ce « global manga » nous présente un jeune héros absolument pas doué pour la réflexion et héritant soudainement d’un pouvoir démesuré (un classique, n’est-ce pas Naruto ?). Si l’humour et le dynamisme répondent présents on observe un arrière-plan subtil. Le superpouvoir lié aux écritures est quelque peu original. De plus, on remarque quelques allusions en ce qui concerne les noms propres. Ainsi, Priam la capitale de Mérovie porte le même nom que le roi de Troie Priam qui avait un fils nommé Paris. Au fait, Mérovie comme « Mérovingiens » ?
Damien Dhondt
Scénario & dessin : Christophe Cointault _ Tinta Run tome 1 _ Glénat, collection shônen _ février 2018 _ Inédit, poche, 192 pages _ 6,90 euros
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