SF Mag
     
Directeur : Alain Pelosato
Sommaires des anciens Nos
  
       ABONNEMENT
Des centaines de chroniques livres
Sfmag No124
118

20
s
e
p
t
RETOUR à L'ACCUEIL
BD   CINÉ   COUV.   DOSSIERS   DVD   E-BOOKS  
HORS SERIES    INTERVIEWS   JEUX   LIVRES  
NOUVELLES   TV   Zbis   sfm   CINÉ-VIDÉOS
Encyclopédie de l'Imaginaire, 18 000 articles
Pour voir le programme du No en cours cliquez sur l'image
  Sommaire - Films -  A - F -  Christina’s House
Voir 103 livres sur le cinéma, romans, études, histoire, sociologie...

"Christina’s House" de Gavin Wilding

Avec Brendan Fehr, Allison Lange, John Savage, Brad Rowe 98 min Sortie le 6 juin 2001 +

Oh la belle pub ! Christina’s House est produit par Mark Victor et Michaël Grais, auteurs de Poltergeist, sur lesquels le film repose et s’endort. Oh la honte ! Christina’s House ressemble à un catalogue de La Frayeur Facile, avec toutes les fausses terreurs et les effets nanarifiants que cela suppose, pour une efficacité minimale et un pathétisme sidéral. Oh que c’est con ! Les personnages du film, dans la grande tradition américaine, sont des ados nombrilistes, limités du côté cervelle dont l’élimination pourtant tant désirée n’arrive même pas. Oh les trouillards ! Les seules idées intéressantes - le père de Christina visiblement incestueux et une machine à hacher l’homme impressionnante - ne sont pas exploitées un seul instant, sans doute par peur de choquer les esprits sensibles qui, de toute façon, ne vont pas voir ce genre de film (et nous, on ne nous y reprendra plus). Oh le bâillement ! Parce qu’en plus de tout cela, Christina’s House manque totalement de rythme. Oh le rire ! Et il se paie le luxe d’être ridicule en tous points (une maison truquée à l’insu de ses résidents, faut le faire). Oh le méchant critique ! Parce que le tueur, c’est le gars qui travaille dans la maison (comme ça, vous pourrez vite sortir de la salle). Oh ben merde alors ! Le final se permet d’annoncer une suite (si vous voulez, c’est la mère complètement louf de Christina qui envoie les cinglés de son asile trucider sa petite famille, et vu qu’il y en a beaucoup...) Oh le oh ! Parce que la critique est finie et qu’il est grandement temps d’aller se coucher.

Christophe Mavroudis



Retour au sommaire