Avec Terry O’Quinn, Meg Foster
Elysées Editions

Suite au succès énorme du premier beau-père en vidéo, une suite fut donc mise en chantier. Jerry Blake n’est pas mort, il a survécu, il réside dans un hôpital psychiatrique. Après avoir gagné la confiance de son médecin, il profite d’une séance pour le tuer et prendre le badge qu’il lui permettra de sortir ; une fois dehors, Jerry va très vite trouver une nouvelle famille à modeler selon ses rêves de perfection. Et là, il ira jusqu’au mariage.

Une séquelle presque aussi bonne que l’original, bénéficiant toujours de la présence de Terry O’Quinn qui refusa par contre une seconde suite. Pour expliquer son absence, on fera faire à Jerry une chirurgie esthétique. Inutile de préciser que ce Beau-père 3 sera un sacré navet ! Ici, on reprend le principe de la chasse à la femme divorcée ou veuve, à l’implication de Jerry dans sa vie privée, familiale et amicale, et à ces petits grains de sable qui lui font péter les plombs. Respectant les donnes du premier opus, Jeff Burr (qui est un spécialiste des séries B fantastiques : le film à sketchs From a whisper to a scream, Leatherface, Puppet master 5, etc...) continue de les appliquer : on ne sait rien du passé de Jerry, d’où il sort le fric pour se refaire une vie, de ce qui l’a transformé un jour en un tel psychopathe. Terry O’Quinn est aussi bon que dans le film de Joseph Ruben, il arrive même à apporter encore plus d’inquiétude à son personnage. Seule grosse différence avec le premier film : un final qui sombre carrément dans le gore. Comme pour le précédent DVD, pas de bonus, et toujours cette copie au « format respecté ». Sauf qu’ici, il y a la preuve que ce n’est pas du tout le cas. Le beau-père 2 est sorti en DVD au Canada (à ce jour, c’était le seul DVD du film), dans son véritable format d’origine, 1.85, compatible 16/9ème. Le tout dans une superbe copie, contrairement à l’image bien terne de cette édition « made in France ».

Stéphane Thiellement

Note : film : 8/10 DVD : 1/10
Bonus : nada.