SF Mag
     
Directeur : Alain Pelosato
Sommaires des anciens Nos
  
       ABONNEMENT
Des centaines de chroniques livres
Sfmag No124
118

20
s
e
p
t
RETOUR à L'ACCUEIL
BD   CINÉ   COUV.   DOSSIERS   DVD   E-BOOKS  
HORS SERIES    INTERVIEWS   JEUX   LIVRES  
NOUVELLES   TV   Zbis   sfm   CINÉ-VIDÉOS
Encyclopédie de l'Imaginaire, 18 000 articles
Pour voir le programme du No en cours cliquez sur l'image
  Sommaire - Films -  A - F -  5 histoires macabres (courts-métrages) 2021
Voir 103 livres sur le cinéma, romans, études, histoire, sociologie...

"5 histoires macabres (courts-métrages) 2021 " de Origine Films

présentés par Origine Films

 

ABYSSUS de Kim Westerlund, Finlande
WILD de Jan Verdijk, Netherlands
MUIL de Jasper Vrancken, Belgium
FIGURANT de Jan Vejnar, France/République tchèque
BAD HAIR de Oskar Lehemaa, Estonia

Origine films a produit 40 courts métrages en 8 ans, dont trois présentés en Compétition Officielle à Cannes, 37°4S de Adriano Valerio, mention spéciale en 2013, Sali de Ziya Demirel en 2015 et The Van de Erenik Beqiri en 2019. À noter que l’une de ses dernières coproductions avec la Belgique, Kapitalistis de Pablo Muñoz Gomez, a été primé à Locarno, nommée aux European Film Awards, aux Magritte 2018 et aux César 2019. Son catalogue en tant que vendeur international représente plus de 300 titres et une quarantaine de nationalités. Sa première sortie en salles en France d’un programme a eu lieu en février 2019 avec un cu-mul, en commercial et non commercial, d’environ 5000 entrées. Trop Belge pour Toi regroupait 5 courts métrages distingués par les Académies des Magritte et des César (dont 3 ont été coproduits par la société). Origine Films propose en 2021 sa deuxième programmation, celle-ci regroupant une sélection de 6 courts métrages de la Compétition Officielle 2019, dont la Palme d’Or
Ces films sont proposés à l’occasion de Halloween 2021. Il datent de 2018 à 2020. Superbes films d’horreur, à voir absolument. Aucun respect pour la « Grande forme », mais ils sont dans le genre chef-d’œuvre !

Abyssus

Un homme est enterré vivant. Dans un cercueil fait de planches disjointes. Tout le métrage nous le montre à l’intérieur du cercueil. La lumière du jour s’éteint car quelqu’un est en train de jeter de la terre pour l’enterrer. Il réussit à allumer son briquet pour voir. Horrible. Il se casse un ongle… Son calvaire ne va pas se limiter à cela. Quelque-chose va venir su sous-sol…

Wild

Paysage verdoyant. Musique douce dans une voiture : une petite famille (parents et un enfant). Ils arrivent aux abords d’une maison au milieu des prés. Un gîte de vacances ? Il semblerait à lire le mot d’accueil laissé sur la table. Le père semble être de plus en plus de mauvaise humeur. La femme n’aime pas la « cuisson » de la viande. L’homme aime la viande crue… Le petit garçon reste silencieux. Son père va se promener dans la campagne et se fait tirer dessus. Il est blessé à la jambe, quand il se trouve tombé au sol il aperçoit une chouette qui le nargue ; il va payer très cher le goût de la viande rôtie…

Muil

Une vieille dame est emmenée dans une salle de bains par un infirmier qui va lui faire sa toi-lette. Puis, on voit l’homme dans une voiture, au bord de la route dans la forêt ; il a un rendezvous avec un autre homme. Quel est leur intérêt commun ? C’est là toute l’énigme du film qu’on n’élucidera qu’avec la scène de la fin.
Ils s’introduisent dans une installation souterraine. « Ça va ? » demande le nouveau venu qui sert de guide. « Dix kilos de viander cure par jour… Et parfois ça ne suffit pas ! » dit-il en sortant des morceaux de viande de leur emballage.
Le jeune-homme regarde des photos de jeunes femmes plus ou moins dénudées et des images d’animaux ; il reçoit une prostituée bien en chair ; mais il est effrayé et regarde sur son ordinateur des scènes dans lesquelles il voit des êtres humains dévorés par de grandes bouches avec de grandes dents.
Il revient vers l’homme du début et le paie… C’est quoi ce gars ?
« Il y en a beaucoup ? » demande le jeune homme. « Comme toi ? » répond l’homme. Il est question de « se donner à une chose ». Et il lui montre sur sa poitrine en « quoi il a changé »…
La vieille dame de l’hospice est morte.
Finalement le jeune homme va y aller…

Figurant

Écran noir, reniflement, un homme allume une cigarette. Puis on en voit deux. Ils se font en-gueuler, ils viennent pour se faire embaucher comme figurant… Tout le monde est arrogant envers les figurants. Il enfile un uniforme et fait la queue, pas longtemps… séance de maquillage, enfin quelque chose comme cela puisqu’on lui badigeonne le front avec une substance, et c’est tout. Puis on leur distribue des armes : un fusil. Il se sent mal et se frotte le front ; il n’obéit pas et se retrouve dans un couloir qui aboutit à une violente lumière… et se retrouve dans la forêt. Un autre soldat, avec un autre uniforme lui demande en français : « T’as du feu ? » (Tout le monde parle le tchèque, le film est sous-titré).
On entend des coups de feu et les hommes tombent comme des mouches, ensanglantés.
Notre figurant est mort ? Non ! Il ouvre les yeux… Retour au hangar où il a été accueilli. On lui a rendu ses effets personnels.
Que s’est-il donc passé ?
Le générique est presque aussi long que le film !

Bad Hair

Un homme (un cambrioleur ?) démolit la porte d’un casier. Il porte des gants et regarde ce que contient ce casier ; il trouve un flacon qui contient un « traitement pour la pousse des cheveux. Or il a une belle calvitie, alors il est tenté et essaie le liquide noir qui est contenu dans la fiole, c’est plutôt une espèce de goudron bien noir. Pendant qu’il officie, le flacon crache du « goudron » et l’homme en reçoit dans l’œil.
Plus tard, il enlève ce « goudron » de son crâne et c’est l’horreur ! C’est même dégoûtant, et quand il presse les furoncles de son crâne, les cheveux en sortent !
Il finit par avoir une belles chevelure, mais il y en a trop, il a des cheveux bien noirs et il a beau essayer de les couper avec un rasoir…
Lee effets spéciaux (réussis) sont horriblement gore. Et le sèche-cheveux ? Non ? Si !!!
Ce film mérite la médaille d’or.

Alain Pelosato

Lire 2800 chroniques de films dans le livre d’Alain Pelosato :
123 ans de cinéma fantastique et de SF : Essais et données pour une histoire du cinéma fantastique 1895-2019



Retour au sommaire