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  Sommaire - DVD -  G - L -  Le Métro de la mort (Death Line)
"Le Métro de la mort (Death Line)"
de Gary Sherman (1972)
Lire 2800 chroniques de films dans le livre d’Alain Pelosato, grand format 15x23, 700 pages) : 123 ans de cinéma fantastique et de SF - essais et données pour une histoire du cinéma fantastique - 1895-2019
 

Le Métro de la mort (Death Line) de Gary Sherman (1972)

Ici les « dégénérés » le sont devenus à cause de leur situation sociale : de pauvres ouvriers constructeurs du métro emmurés sous terre par les propriétaires et qui sont devenus cannibales pour se nourrir… (un peu tiré par les cheveux ? Oui, sans doute, mais on s’en fiche !)

Le générique et la musique très rythmée sont formidables.

Le film est célèbre pour son plan-séquence de plus de sept minutes. Les scènes dans la partie abandonnée du métro sont très sombres et l’acteur qui joue le monstre est « formidable ». C’est la partie effrayante du métrage, partie très efficace, avec les cadavres décomposés et une musique quelque peu ironique. Cette ironie fait le jeu du scénario. Il est vrai que le film tire un peu en longueur, mais ce n’est pas un problème, car le jeu de l’acteur Donald Pleasance est très attrayant. Christopher Lee ne fait qu’une courte apparition dans une scène tournée dans le logement du producteur.

Les suppléments du DVD sont très intéressants, particulièrement l’interview de l’acteur qui joue le monstre (Hugues Armstrong), mais aussi les dialogues « souvenirs » avec le réalisateur.

Excellent DVD !

Le réalisateur est américain. On peut donc citer Maurice Levy : « … Lovecraft qui sonde dans ses contes le passé de la Nouvelle-Angleterre et dont les sorcières et les alchimistes, les mutants et les dégénérés illustrent les aspects nocturnes de l’âme américaine. » Et faire ainsi le parallèle avec un autre film anglais dont l’action se déroule dans le métro (où il s’agit de la construction du métro…) : Les Monstres de l’espace par Roy Ward Baker (1967), troisième film d’une trilogie lovecraftienne : Le Monstre de Val Guest (1955) et La Marque de Val Guest (1957).

Quelques films avec des dégénérés qui massacrent (ou pas) des gens innocents : Deux mille maniaques de Herschell Gordon Lewis (1964) - Promenons-nous dans les bois de Lionel Delplanque (2000) - La Maison des 1000 morts de Rob Zombie (2002) - Dead and Breakfast de Matthew Leutwyler (2004 - SHROOMS (Un trip d’enfer) de Paddy Breatnach (2006) - Dorothy d’Agnès Merlet (2008) – et aussi (je cite encore de mémoire) toute l’énorme série de Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper (1974), ainsi que Délivrance, Détour mortel de Rob Schmidt (2003), La Colline a des yeux (et son remake), etc. Tous ces films ne sont-ils pas, sans doute, les enfants du film Le Métro de la mort ?

Alain Pelosato



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