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  Sommaire - Cinéma bis et culte -  Les Doigts du ninja
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"Les Doigts du ninja" de Chung Kuo Heng


 

Les Doigts du ninja

Réalisateur : Chung Kuo Heng

Avec : Lui Chon -
Chiang Fan -
Lui Ming -

Durée : 85 minutes
Origine : Hong Kong
Année : 19..
Genre : Kung Fu Pian
Editeur : Bach Films - Collection Ninja

Cotation : 7 / 10

Résumé :

Deux frères, à la mort de leur père, prennent une direction opposée : l’un retourne chez son oncle tandis que l’autre, Wung, décide de s’enrichir en rejoignant une bande de malfrats. L’affrontement fratricide est inévitable.

Critiques :

Un scénario très simple mais pas nécessairement plus bête qu’un autre. L’intrigue vole même un rien plus haut que l’habituel "Tu as tué mon maître, fils de chienne mandchoue, je m’en vais t’éclater le crâne avec ma prise du serpent à sonnette".
Bref, voici un petit produit sympathique. Tout d’abord, malgré le titre et la collection, sachez que vous ne trouverez pas un seul ninja, même caché au fond de l’image. C’est du vrai kung-fu basique, à l’ancienne, mais agréable.
Les acteurs, évidemment, ne jouent pas très bien et les passages se voulant dramatiques sont souvent involontairement hilarants car sur-joués à l’extrême. Les coups portés produisent des bruitages exagérés et une simple gifle ressemble à un coup de canon. Pour ne rien arranger, le doublage français est évidemment atroce.
Les dialogues valent donc leur pesant de cacahouètes et se limitent souvent à des "attrapez-le et tuez le", "si vous touchez à un cheveu de ma cousine, je vous tuerai jusqu’au dernier bande de salauds", etc.

La séquence la plus drôle intervient pourtant lorsque quelques affreux veulent violer une jeune fille. La mère s’interpose et propose aux méchants de prendre sa place, ce à quoi le chef des méchants répliquent d’un anthologique "Quoi ? Vous voulez rire la vieille !" qui vous garantit immédiatement un vrai fou rire.
Notons d’ailleurs une pointe de sadisme gentillet dans ce métrage, lorsque le chef des bandits torture son rival et oblige sa femme infidèle à achever l’agonisant à l’aide d’une barre de fer chauffée au rouge. Signalons aussi un viol collectif et quelques coups de poings bien brutaux.
Mais l’important reste les combats et ceux-ci s’enchaînent avec une belle efficacité. En fait, ils sont très nombreux mais évitent le piège de l’overdose en présentant une belle variété de techniques. Les coups ne sont pas toujours porté mais, généralement, cela passe bien. La mise en scène, quoique routinière et truffée de raccords hasardeux, réussi pour sa part à ne rien perdre des kicks assénés. Et c’est là l’essentiel.
Au final, voici un pur exemple de cinéma bis efficace. L’un des meilleurs titre de la collection Bach Films qui comportent quelques perles au milieu de bien des déchets.

Pizzoferrato Fred (2004)



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