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"Crime A Tarsis"
John Maddox Roberts
Editeur :
Fleuve noir (15 novembre 2001)
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"Crime A Tarsis"
John Maddox Roberts
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Tarsis... Anciens joyaux de Krynn, Tarsis n’est plus que l’ombre d’elle-même, depuis le Cataclysme et le recul des eaux. Mais la cité décrépite n’a guère le temps de rêvasser à sa gloire passée. L’heure est plutôt grave : dehors, au-delà des remparts, campe la horde du terrible Kyaga, venue des steppes afin d’éteindre les derniers feux de ce bastion de la civilisation.
Parce que la civilisation n’est pas tendre avec les poètes affamés, Nistur est devenu tueur à gages. Mais un reste d’empathie et un peu de magie le dissuadent de mener à terme son dernier contrat. Mal lui en prend : de fait, cette coupable faiblesse l’a attaché au service de sa cible, un mercenaire sur qui pèse quelque étrange malédiction... Papillonnant d’ennuis en ennuis, les deux larrons (auxquels viendra bientôt s’ajouter une larronne) se retrouvent finalement dans l’obligation de mener une délicate enquête pour le compte du seigneur de Tarsis, sous peine de goûter aux joies de l’échafaud... ou de mourir écrasés par la fureur barbaresque. Car oyez ! oyez ! c’est l’ambassadeur aux yeux bridés qu’on assassine entre les murs de Tarsis ! Qui a fait le coup ? Un noble de la ville ? Un petit chef barbare jaloux ? N’importe. Il faut un coupable...
Heureuse initiative que la publication de ce roman, qui rompt avec la tradition des sagas à rallonge et à l’eau plate dont TSR s’est fait une spécialité. Une histoire complète, un seul roman. C’est le temps qu’il faut pour trouver le coupable, comme le souligne très justement Jacques Goimard en introduction. Même si l’action prend le pas sur l’intrigue, même si la conclusion semble quelque peu tirée par les cheveux, cet hybride de polar et de fantasy offre néanmoins une bonne alternative à tous les lecteurs que le schème classique portes-monstres-trésors a blasé.
John Maddox Roberts, Crime à Tarsis, éditions Fleuve Noir. Traduction : Isabelle Troin. 250 p.
Ramsès.
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