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– Les yôkai n’existent pas !
Après avoir trouvé une pierre précieuse dans la forêt, la jeune Itchi est devenue la cible d’un corbeau. Elle retourne prestement au village où les habitants de tout âge la considèrent avec hostilité. En effet, Itchi est la fille d’un curieux couple. Son père est un vieillard toujours très souple. Quant à sa mère, elle est belle comme une biche, mais forte comme un buffle. Quant à sa mère, elle est belle comme une biche, mais forte comme un buffle.
Lors de la fête de la moisson, l’animosité envers Itchi éclate et elle s’enfuit dans la forêt. Elle y rencontre un corbeau magique nommé Karasu. Il lui demande de rendre le cristal qu’elle a trouvé à son légitime propriétaire. Ce dernier, Kokoro, vit dans une grotte derrière les rochers. Comme l’entrée est scellée, il suffit à Itchi de dire « Ouvre-toi, grotte magique ». La formule (et peut-être aussi le cristal) permet à l’entrée de la grotte de s’ouvrir. C’est ainsi qu’Itchi fait connaissance avec Kokoro, un Tengu prisonnier de cette grotte depuis 10 000 ans. Euh, était-ce une bonne idée de le délivrer ?
Les révélations en cascades se déroulent parallèlement à la découverte de créatures issues du folklore japonais.
Après la série « Le clan des Otori » Stéphane Melchior renoue avec la civilisation japonaise. Sa jeune héroïne fait l’apprentissage de son destin. Symboliquement, il est révélé par son nom. Ichi signifie le chiffre « un ». Selon la superstition japonaise liée aux chiffres, le chiffre 1 est neutre : ni bien, ni mal, il est ce que l’on en fait.
Un bon début pour cette série jeunesse prévue en cinq volumes.
Damien Dhondt
Scénario : Stéphane Melchior, Dessin : Loic Locatelli _ Itchi et les 1000 Yôkai tome 1 _ Édition : Gallimard _ septembre 2023 _ Inédit, moyen format, 88 pages _ 14,50 euros
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