1 - Une chaleur venue d’ailleurs
2 - Les Terres creuses
3 - La Fin de tous les chants
7/10
En trois volumes Moorcock décrit le monde, la Terre (mais on n’en est pas bien sûr) à la fin des temps. Non pas la fin du monde mais la fin même de l’Univers.
L’espèce humaine est devenue un rassemblement de quelques êtres qui dominent matière et esprit pour créer des œuvres monumentales et vivantes. Ils ont perdu tout sens moral et humain et mettent dans des ménageries les autres êtres du Cosmos qui ont le malheur de leur rendre visite. Les voyages dans le temps sont pratiques courantes et certains voyageurs mis ainsi en “cage“ viennent tout simplement du passé.
Puis se présente une belle Lady de l’époque victorienne dont notre héros tombe amoureux et on se balade ainsi dans plusieurs époques.
Toutes ces aventures se révèleront être le fruit d’une énorme conspiration pour éviter la disparition de l’Univers après sa mort...
Moorcock a commencé à créer un univers, puis, visiblement il s’y est beaucoup ennuyé, hésitant constamment entre les voyages dans le temps et la description de la fin des temps. Lorsque notre héros retourne dans le passé victorien de sa dulcinée, il rencontre H.G. Wells et il la trouvera où elle habite, dans la petite ville qui a vu naître l’écrivain.
Il y a de nombreuses allusions à des périodes historiques futures (pour nous, mais passées pour le temps de l’histoire racontée) qui sont copiées sur des périodes actuelles, mais légèrement modifiées : une vision marxiste de l’histoire qui évolue en “spirale“ ?
C’est un récit décadent et non pas baroque... Je m’attendais à mieux de la part de Moorcock.
Alain Pelosato
Les Danseurs de la fin des temps - 1 -Une chaleur venue d’ailleurs - 2 - Les Terres creuses - 3 - La Fin de tous les chants - Michael Moorcock - Traduction Elisabeth Gille - Gallimard Folio SF - Trois tomes : 274 - 272 - 370 pages