Sur la planète Aldébaran, le sabotage du cube a provoqué la disparition des portes quantiques permettant le voyage instantané vers une autre planète. De ce fait, l’expédition hétéroclite composée d’Humains et de Tsaltérians s’est retrouvée bloquée sur la planète que ses habitants appellent Samarlis.
Or, les autochtones, qui curieusement sont semblables aux humains, ont constaté l’apparition de créatures agressives, les unes gigantesques, les autres disposant de facultés incompréhensibles.
Ce troisième tome se révèle riche en révélations, l’une d’elle expliquant enfin la présence d’humains et de peuples leur ressemblant sur de lointaines planètes, une constante durant les différents cycles de la saga. Mais rien n’est réglé, car sont mentionnées deux races extraterrestres aux buts obscurs et au formidable niveau technologique, de quoi fournir des bases scénaristiques pour les futurs albums.
Si la spéculation demeure intéressante, on peut cependant constater une anomalie. Dans cet album, nous apprenons que Samarlis se trouve à 12 années-lumière de la Terre. Or Aldébaran, première colonie terrienne, est située à 65 années-lumière de la Terre. Pourquoi ne pas avoir envoyé au moins une mission d’exploration vers Samarlis ?

Damien Dhondt

Scénario & Dessin : Léo, Couleurs : Léo & Florence Spitéri _ Retour sur Aldébaran tome 3 _ Edition Dargaud _ octobre 2020 _ Inédit, grand format, 64 pages couleurs _ 14 euros