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  Sommaire - Films -  G - L -  Le médium
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"Le médium" de Emmanuel Laskar (le réalisateur interviewé par Marc Sessego)

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ATTENTION SPOILERS
Conversation avec Emmanuel Laskar sur son premier long métrage, comédie fantastique française de l’été. Il se livre à cœur ouvert sur cette expérience - devant et derrière la caméra - jouant le rôle principal aux côtés de Louise Bourgoin.

SFMAG : Pourquoi un film sur un médium ?
EL : Si je savais, si je savais… Ça fait partie du spectacle que j’ai joué avec la troupe des chiens de Navarre, dans laquelle il y avait une scène comme ça où je faisais un médium de possession, que j’avais improvisé, et que j’avais créé pour le spectacle qui était inspiré quand même de mon enfance. J’avais une conversation avec les esprits quand j’étais ado.
SFMAG : Ça remonte à loin…
L : Ça remonte, ça remonte… j’étais assez ado solitaire, à la campagne, j’écrivais des cahiers, des conversations avec les esprits, assez poétique. Je lisais Baudelaire, Rimbaud, j’étais dans la poésie. Un jour les témoins de Jéhovah sont venus chez moi, et ils m’ont dit « est ce qu’on peut lire conversations avec les esprits ? » Ils les ont emmenées, et ils sont revenus en me disant qu’ils les avaient fait lire à la communauté et à l’unanimité, « on a bien vu que vous êtes en communication avec Satan, donc on a brûlé les cahiers, on a pris cette responsabilité et maintenant ça va aller beaucoup mieux ». Moi j’avais un peu les boules à cette époque-là. Mais je ne suis pas croyant, le médium c’est l’acteur, le magicien, le guérisseur, ça cristallise beaucoup de choses.
SFMAG : Tu l’as réalisé et tu joues dedans, tu as l’air un peu habité. Ça m’a fait un peu penser aux prestations d’Edouard Baer et Pierre Richard dans « Le distrait » où la personne est là, mais elle n’est plus vraiment là. Et pour l’histoire ça marche très bien.
EL : Ce sont des dieux pour moi, l’un comme l’autre. Édouard Baer et Pierre Richard, j’étais en train de citer De Funès tout à l’heure qui avait dit à Pierre Richard « vous irez loin grâce à vos jambes », parce qu’il avait un jeu de jambes, et Pierre Richard c’était du burlesque. Il y avait comme une sorte de tension, Édouard Baer c’est plus dans l’onirisme, dans l’inconscient, le flot de poésie. Salvador Dali c’est lui. C’est le rêve, quoi. Là moi je fonds si tu me compares à eux…
SFMAG : J’ai vraiment ressenti çà. Pour dire franchement, la plupart des films français sont sympas, mais bon… Alors qu’ici il y a vraiment un truc américain avec les fantômes, les fantômes qui apparaissent, les effets spéciaux. Tu n’en fais pas trop, ce n’est pas « c’est mon film je vais t’en coller plein la vue », c’est un bon mélange d’effets spéciaux, de ressenti, et puis c’est frais. Il y a l’humour. Comment as-tu écrit l’axe du film ?
EL : Ça s’est écrit un peu de manière chronologique en fait, un peu comme ça se passe dans le film. C’est parti du deuil, de Noémie Lvovsky qui m’a aidé un peu à écrire, qui m’a accompagné sur mon concourt métrage, qui meurt dans le film, et je me retrouve avec cette question « est-ce qu’il y croit, est-ce qu’il n’y croit pas ? ». J’ai passé six mois à écrire des synopsis en disant « est-ce qu’il y croit, est-ce qu’il n’y croit pas ? » Et à un moment donné, j’ai commencé à travailler avec Raphaëlle Desplechin en production, avec Justin Taurand et on a co-écrit ensemble. On se posait cette question-là, il y avait une bougie parce qu’on écrivait à la bougie… oui ça se fait encore (il rit), et la bougie a explosé, comme ça sous nos yeux.
SFMAG : Sérieusement ?
EL : On a éclaté de rire et on s’est dit « ça, ça veut dire que c’est un vrai medium ». Ça veut dire que les fantômes sont là, il y a quelque chose qui existe et l’histoire d’amour est arrivée, car c’est un peu la seule manière d’accepter ce don.
SFMAG : Les esprits, tout ça, c’est vraiment quelque chose auquel tu crois.
EL : Du point de vue psychanalytique, je crois au transfert, je ne suis pas du tout religieux, mais je suis très mystique et je crois beaucoup au pouvoir de l’inconscient. L’inconscient collectif, des choses qu’on n’explique pas encore, mais qu’un jour on pourra maîtriser. De l’ordre de la télépathie, des expériences que faisait Jodorowsky, en psychomagie, des choses comme ça. J’aime bien ce terrain-là. L’intrigue en elle-même elle est plus classique, c’est une romance fantasque avec les fantômes.
SFMAG : De ce point de vue là, y a-t-il des références à des films américains ? Sincèrement j’ai trouvé ça génial, la scène de la librairie, on se croit presque dans un hommage à « Ghostbusters » et les années 80. Je ne sais pas du tout si c’est ça.
EL : Il y a « Ghostbusters », il y a « Ghost » réalisé par Zucker, qui est un scénario dramatique à l’origine, assez tragique, et le fantôme de Madame Muir.

SFMAG : Vieux classique…
EL : Il y a beaucoup de choses, beaucoup de classiques, il y a pas mal de cinéma asiatique aussi. Du cinéma contemplatif.
SFMAG : En plus il y a un très beau travail technique sur la photo, ce qui n’est franchement pas le cas dans la plupart des films français. La scène de l’église est superbe avec la lumière. Tu voulais ce rendu ?
EL : Oui, oui, je le voulais, j’ai grandi dans le Var. Dans l’idéal j’aurai voulu de la pellicule, sauf que je n’étais pas capable de prendre en cinq prises les scènes, je n’avais pas le niveau. Je savais qu’il fallait qu’on improvise avec les acteurs, qu’on trouve, qu’on cherche. Donc on a pris des optiques argentiques, anamorphiques des 70’s, on les a mises sur une caméra, je ne sais plus comment elle s’appelle, mais qui vraiment a besoin de très peu de lumière et qui est très bonne pour les aubes et les crépuscules et c’était important pour moi d’obtenir une lumière un peu magique. Et puis on était un peu à l’été indien, c’était tout le temps magique au niveau lumière. J’ai travaillé avec Margot Besson qui sortait de la Femis, j’avais une équipe assez jeune très féminine, 2/3 de filles.
SFMAG : C’est vrai qu’elles ont une certaine sensibilité. Personnellement j’adore travailler avec les femmes, je pense qu’elles apportent quelque chose.
EL : Je pense qu’il y quelque chose dans le film qui est du domaine de la sensualité, de la poésie, qu’il y a une sensibilité, je ne sais pas, mais je pense que l’ambiance qu’il y a sur un plateau transparaît toujours un peu quelque part dans le film. Si on a des techniciens qui font des blagues, des vannes, ça se sent quelque part. C’est vrai qu’on est parti un peu dans tous les sens, le film se cherche, il s’est cherché, mais on n’a jamais compté les heures sup. On a tourné les scènes avec Dali jusqu’à 5 heures du matin, tout le monde proposait des idées, de lumière, des idées de cadrage, on a proposé deux ou trois scènes que je n’avais pas écrites où on est tous les trois au lit avec les ronflements, alors on a fait ça alors que c’était pas prévu.
SFMAG : Pourquoi avoir choisi Louise Bourgoin et pas une autre ?
EL : Parce qu’on s’est rencontré, et puis en fait elle m’a parlé de son adolescence en région qui ressemblait beaucoup à la mienne, elle fréquentait un groupe de garçons, qu’elle a fait rire un peu pour se faire une place. Moi j’étais un peu exclu à l’école, j’étais un peu le bouc émissaire de ma classe. Tous les dialogues avec les esprits, tout ça.
SFMAG : L’artiste quoi…
EL : Oui, on avait cette solitude-là tous les deux, on sentait qu’on pouvait jouer ces personnages un peu perdus, pas vraiment disponibles pour s’aimer, mais seuls au monde en perte, en deuil, dans un attachement complexe, dans un trouble d’attachement où tout d’un coup on projette plein de choses sur quelqu’un. Et voilà il y a le transfert qui est très présent dans le film quand on se rencontre.
SFMAG : Pourquoi commencer le film par une scène comique ? Pourquoi l’enterrement et le téléphone ?
EL : Le film il évolue vers des choses plus subtiles, mais pour moi le moteur de base c’était vraiment rire du désastre, rire de la mort, rire du tragique, donc c’était pour moi une scène qui résonnait complètement, c’est un exorcisme en soi.
SFMAG : On ne s’y attend pas du tout et c’est vraiment très drôle. C’est vraiment excellent et ça marche super bien.
EL : C’est ce que j’aimerais creuser, je pense que je vais essayer d’affirmer cette direction-là aussi dans mon travail. J’aime beaucoup le burlesque et j’aime bien le mélo aussi, la romance. Mais je cherche toujours un équilibre assez subtil entre les deux, et des fois un peu fragiles.
SFMAG : Ce n’est pas évident.
EL : Non ce n’est pas évident et ça se voyait déjà dans mon court métrage. Mais là, la comédie va s’affirmer, je pense, de plus en plus.
SFMAG : Quel a été le plus gros challenge sur le film ?
EL : Jouer, d’être devant et derrière la caméra.
SFMAG : Ça doit être infernal.
EL : J’avais très peu d’expérience, c’était un gros pari, je ne voyais pas qui pouvait jouer ce personnage, et j’avais besoin d’exorciser quelque chose et j’étais très admiratif de Noémie Lovosky, qui m’aidait un peu à écrire, Louis Garret, tous ceux qui se mettent en jeu, qui prennent ce risque-là de se mettre au centre. Donc je l’ai fait et voilà, je ne pouvais pas complètement prendre mon pied comme je le fais en tant qu’acteur habituellement, parce qu’il y a des tas de choses à gérer sur un premier long métrage en mise en scène que je ne savais pas très bien, et d’un autre côté en mise en scène je ne pouvais pas non plus absolument tout gérer parce que je devais jouer dedans. C’est une gymnastique, c’est un muscle, c’était ça la plus grosse difficulté. C’est pour ça qu’on a fait beaucoup de temps, beaucoup de prises.
SFMAG : Vous l’avez tourné en combien de temps ?
EL : 35 jours. Et il y a eu énormément de montage.
SFMAG : Alors justement. Est-ce qu’on a en salles la copie que tu voulais ?
EL : J’aurais pu faire encore 6 mois de montage, mais c’était trop. On avait déjà fait 9 mois, on est allé au bout de la production, mais je suis très perfectionniste.
SFMAG : En soi le film n’est pas très long, mieux que certains qui durent 3 heures et c’est infernal.
EL : J’aurais bien coupé encore 10 minutes.
SFMAG : Vraiment ?
EL : Ah oui oui.
SFMAG : Je ne vois pas trop où.
EL : C’est vrai qu’il y a une lenteur. Moi je suis à moitié suisse donc j’aime bien prendre le temps. Parce que je pense que ça apporte quelque chose au film. Parce qu’on a le temps de vivre, de se mettre au diapason du rythme, avec ce personnage un peu décalé, et du coup d’être plus surpris par des gags qui viennent lentement aussi, mais plus proche parce qu’on ne s’y attend pas. Parce qu’on est dans cette contemplation. Mais en même temps quand je vois les films de Dupieux, je me dis ouah J’adore le minimalisme c’est génial. Réussir à faire faire un parcours ou un trajet en 65 ou en 70 minutes où on livre tout de soi-même parce que c’est ce qu’il fait. En comédie en France c’est vrai qu’on a beaucoup de vannes, de comédies dramatiques, sociales, etc. et je pense qu’il y a une vraie recherche à mener, parce qu’il y a une vraie tradition française du burlesque, du surréalisme, du minimalisme, il faut une école de ça. Et il y en a par exemple avec les chiens de Navarre.
SFMAG : Le film amène vraiment quelque chose de frais et de neuf. Et en plus sans se prendre au sérieux. Il n’y a rien de prétentieux. La scène quand il quitte la plage et qu’il passe par le camp de nudiste, là j’ai pas très bien compris.
EL : Oui, moi non plus, je voulais la virer cette scène…
SFMAG : Je ne comprends pas ce que fait le chien.
EL : Ça c’était vraiment un gag qui dans le scénario devait mettre en exergue la pudeur et la culpabilité qu’ils ont de leur désir et dans le scénario ils traversent un camp naturiste et le spectacle ce sont des gens nus qui font l’amour ensemble et les renvoie à leur propre culpabilité.
SFMAG : C’est un peu ce que j’ai pensé.
EL : Et ensuite j’ai trouvé ça un peu trop gros. J’en ai quand même coupé 4 au début, là il n’en reste plus que deux. Et je voulais tout enlever. Je me suis dit finalement c’est un moment de pudeur, ils ont osé nager ensemble, ils vont entrer donc il faut rester dans cette délicatesse, mais ça faisait tellement rire ma monteuse et ça faisait tellement rire mon producteur donc ils m’ont dit « non, non, il faut les laisser ». C’est quand même un travail d’équipe.
SFMAG : C’est pareil la scène où il est devant les gosses.
EL : Ça c’est un peu un pied de nez.
SFMAG : La scène la plus difficile à tourner ?
EL : Je crois que ça été le climax, la conversation où je suis possédé et où elle parle avec son mari. Il y à plein de choses qui étaient difficiles techniquement, mais au niveau du registre, du temps du film, c’est assez baroque, ça part dans plusieurs directions, il y a un exorcisme qui est assez grotesque, qui fait très film de genre. Il y a des scènes qui sont très réalistes aussi, avec Gilles Grenier, avec Dominique Frot, qui parle avec son mari mort, et dans cette scène-là qui est peu le climax, qui est la résolution. Il fallait trouver un ton, qui arrive quelque part en équilibre au centre de tout ça. Qu’il y ait un peu de loufoque, un peu de réalisme, un peu de grotesque, et on a navigué ensemble avec Louise pour faire exister cette chose-là. Et je suis assez fier de cette scène parce que je pense qu’on pouvait facilement se louper. Ça pouvait être trop… pas crédible en fait. Il nous fallait quelque chose qui soit crédible à ce moment-là je pense qu’on est arrivé à ce que l’on puisse y croire. Qu’on puisse oublier le reste, les étapes par lesquelles on est passé. Là il y a un réel dialogue entre eux qui se fait, les masques tombent, paradoxalement alors qu’il est possédé par Christian. Et il y quelque chose qui se dit de profond qui se dit, d’humain. C’est ce que je cherchais quoi. Pour moi cette scène-là a été la plus dure en fait.
SFMAG : Vas-tu sortir un « director’s cut »
EL : Dans un avenir proche ou lointain, j’y ai pensé. Je ne suis pas contre cette idée.
SFMAG : Comprends-tu que les idées d’esprit fichent la trouille aux gens ?
EL : Non, curieusement. J’ai rencontré des médiums pendant l’écriture du scénario, j’ai vu que j’avais plein d’amis qui en connaissaient aussi et qui ont consulté aussi. Je suis allé voir sur les réseaux, et en fait c’est énorme. Je ne te dis pas la quantité de gens qui vivent avec ça en fait, on n’est pas juste une population de travailleurs et de consommateurs.
SFMAG : Tu as déjà fait des consultations ?
EL : Oui j’ai fait des consultations avec une voyante, j’en ai fait d’ailleurs pendant l’écriture oui.
SFMAG : Et que disait la personne…
EL : J’ai parlé à une voyante du don de transmission, elle me disait que sa fille avait hérité de son don, qu’elle était tombée malade, quelques jours avant qu’une de ces amies de lycée meure, et qu’elle avait dû lui expliquer. Si tu as été malade une semaine avant, c’est parce que tu sentais qu’elle allait mourir. Et je me suis dit « en fait c’est énorme ». On ne peut pas porter une charge comme ça c’est pour cela que je suis parti de mon personnage. Elle ne peut pas me mettre ça sur le dos. C’est déprimant. Moi j’ai une vie à mener. Il y a une dialectique entre l’oubli, le devoir de mémoire et de devoir oublier pour vivre sinon on ne peut pas vivre. Si on nous met un poids comme ça sur le dos, on ne peut pas vivre.
SFMAG : Le personnage est complexe…
EL : C’est super compliqué à jouer… J’avoue qu’il traverse beaucoup d’étapes, mais il y a une libération qui se fait, il y a un apaisement, c’est ce qui était très important pour moi, c’est aussi montrer comment à un moment on a besoin de lâcher prise. C’est ce qui se passe quand le fantôme s’en va dans son fauteuil, et il voit qu’il fallait en passer par là.
SFMAG : Parce qu’à la fin tu perds le don…
EL : Oui, je l’ai perdu et c’est la sœur qui le récupère. C’est un épilogue un peu humoristique. C’est un pied de nez.
SFMAG : Tu parles de la mort tout en plaisantant.
EL : Oui parce que la sœur est dans ces choses très concrètes, un loyer à payer, le notaire, ce qu’on dit d’habitude sur la mort quand il faut remplir les dossiers administratifs. Savoir combien coûte le cercueil, etc. Mais en même temps c’est que c’est elle qui y croit le plus. C’est l’entreprise familiale. Il n’y a pas le choix maintenant il faut t’y mettre.
SFMAG : Tu travailles sur autre chose ?
EL : Oui un deuxième film de comédie.
SFMAG : Rien à voir avec le médium ?
EL : Ça n’a rien à voir avec le médium. Je ne peux pas trop en dire pour l’instant. Il va y avoir une part de fantastique, mais sans fantômes. Du fantastique dans le traitement de la temporalité. Toujours un jeu entre rêve et réalité.
SFMAG : Ça c’est bien que ça se fasse dans le cinéma français. En plus dans la comédie c’est plus facile de faire pleurer que de faire rire. Faire rire les gens ce n’est pas évident. EL : Comme disait Molière, étrange entreprise.

Propos recueillis par
Marc Sessego
le 13 juin 2024.
Sincères remerciements à Jean François Gaye et Aude Dobuzinskis de l’agence Darkstar pour l’avoir organisée

Si vous voulez voir la bande-annonce :
https://www.cineman.ch/fr/article/au-cin%C3%A9ma-le-m%C3%A9dium-demmanuel-laskar-la-mort-et-lamour-au-c%C5%93ur-du-var

Alain Pelosato



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