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  Sommaire - DVD -  G - L -  La Femme en ciment
"La Femme en ciment"
de Gordon Douglas

Avec Frank Sinatra, Raquel Welch, Richard Conte & Dan Blocker
20th Century Fox Entertainment

Pas mal d’éditeurs DVD proposent maintenant de petits classiques de leur catalogue, sans aucun bonus, mais qu’on peut prendre plaisir à avoir parce que ce sont justement de petits classiques, des séries B toujours sympathiques ou qu’on avait adoré il y a quelques années. Quand on était gamin, par exemple. Alors, bien entendu, parfois, le plaisir est toujours là et parfois, ben, le réveil est dur. Comme pour cette femme en ciment, second film ayant pour héros le détective privé Tony Rome qu’incarne avec son flegme légendaire Frank Sinatra. Le premier film, tout simplement baptisé Tony Rome est dangereux était un bon polar de la fin des sixties. La femme en ciment aussi, mais après une vision actuelle, il s’avère que c’était une autre époque et surtout qu’on ne jugeait pas les films de la même manière qu’aujourd’hui où à force d’en voir une tripotée, on devient plus scrupuleux. Bon. Tony Rome est un privé de Miami qui un jour qu’il fait de la plongée sous-marine découvre le cadavre d’une femme, les pieds enfoncés dans une bloc de ciment. Peu après, un riche businessman lui demande d’enquêter sur la disparition de sa femme, laquelle serait liée à la femme dans le ciment qu’il a trouvée.
C’est simple, le scénario est d’une relative insipidité, aux limites de la crétinerie naïve, avec des gangsters d’opérette, et des rebondissements d’une grande pauvreté. Mais le pire, c’est Tony Rome alias Sinatra. D’accord, son personnage est un privé qui se la joue cool mais là, c’est carrément indécent. A savoir qu’on voit Sinatra vautré les trois quarts du temps sur un sofa, un bar, le long d’une piscine, etc... Et quand arrive l’action, attention, c’est juste une scène où Rome met une boule de billard dans sa main pour frapper le méchant de service ! Et il y aussi cet humour lourdingue qui émaille quasiment chacune de ses réparties. Bref, on ne sait pas ce que vaut aujourd’hui Tony Rome est dangereux mais en ce qui concerne La Femme en ciment, on sait définitivement qu’il s’agit là d’un pauvre petit polar sans grande saveur qu’on avait surestimé et qui vient de retrouver sa vraie place. Et tant qu’on y est, si quelqu’un peut expliquer le rapport avec James Bond mentionné sur la jaquette, hein ?...

Note : film : 2/10 DVD : 1/10 (copie excellente, format 2.35, image 16/9ème, vostf)
Bonus : nada de chez nada.

Stéphane Thiellement



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