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"Fantastic Four (2005)" de Tim Story
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Le film Fantastic Four était particulièrement attendus, notamment par ceux qui avaient été agréablement surpris par les adaptations réussies des Marvels comics (X-men, Spider-man).
De plus, Invisible Girl, The Thing, Human Torch et Mr Fantastic ont toujours étaient très appréciés du grand public. Beaucoup plus consensuels et pourvus de sentiments humains, ils ont gagnés un plus large public que d’autres ligue de mutants.
Le film a une trame très proche de l’image de la BD. De l’humour potache, des bons sentiments et le blues de l’homme de briques.
L’histoire commence par une expérience spatiale qui tourne mal et expose les protagonistes à des radiations de nature à réécrire leur ADN. Etant du voyage, le Dr Von Doom (Dr Fatalis) fera en sorte de cacher aux autres spationautes sa propre transformation. Le récit continue par la découverte des pouvoirs de chacun et bien sur l’affrontement final avec le super-villain.
En ce qui concerne la mise en scène, n’est pas Brian Singer qui veut. Tim Story (Barbershop, Taxi) accouche d’un film qui manque de rythme et d’homogénéité. Il dirige correctement ses acteurs mais sans pour autant imposer sa couleur. On doit lui reconnaître pourtant d’avoir su faire un film très proche de l’esprit des comics.
Le casting est plutôt réussi et amène son lot de surprises. Bonnes en ce qui concerne John Storm (Chris Evans) qui s’échappe des teen movies pour créer un personnage solaire, amusant et unique. Sa musculature, ses dents "fraîcheur menthe bleue" y contribuent
également.
Reed Richards (Ioan Gruffudd) est candide à souhait. Plus proche de son rôle de Kevin Sheperd dans Les 102 Dalmatiens que celui de Lancelot dans Arthur, il rappelle le Reed des comics. Pétri de bonnes intentions, il est physiquement très proche de l’image de notre enfance.
La chose, Ben Grimm, est bien sûr tel que l’on se l’imagine puisqu’on a dû lui fabriquer un costume sur mesure. L’acteur Michael Chiklis a réussi la gageure de se coltiner les 15 kg du costume et de rendre La chose suffisamment expressive pour ne pas avoir à regretter d’utliser un personnage de synthèse. Bravo !
Les fans des séries où Julian McMahon apparaît seront heureux de le voir s’épanouir dans un block-buster qui caracole en tête du box office. Il incarne mieux le côté humain et parano du Dr Fatalis que lorsqu’il est le super-méchant. Cela ne gène pas le déroulement du film puisque c’est sur le tard qu’il portera son célèbre masque.
La moins bonne surprise et le manque d’identification avec Susan Storm. Jessica Alba est jolie, bien faite et bonne comédienne, mais impossible d’imaginer qu’elle est La femme invisible. Lui avoir teint les cheveux est mis des lentilles bleues n’en fait aux yeux des spectateurs plus une fashion victim qu’une nordique WASP. C’est vraiment dommage car cela brise l’harmonie que le reste du groupe arrive à fonder.
Quelques mauvaises notes, un film un peu mou mais de bons moments qui laissent d’agréables souvenirs quoiqu’ils ne soient pas impérissables.
Valérie Revelut
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