SF Mag
     
Directeur : Alain Pelosato
Sommaires des anciens Nos
  
       ABONNEMENT
Des centaines de chroniques livres
Sfmag No124
118

20
s
e
p
t
RETOUR à L'ACCUEIL
BD   CINÉ   COUV.   DOSSIERS   DVD   E-BOOKS  
HORS SERIES    INTERVIEWS   JEUX   LIVRES  
NOUVELLES   TV   Zbis   sfm   CINÉ-VIDÉOS
Encyclopédie de l'Imaginaire, 18 000 articles
Pour voir le programme du No en cours cliquez sur l'image
Voir 103 livres sur le cinéma, romans, études, histoire, sociologie...
  Sommaire - DVD -  G - L -  Le Monstre du train
"Le Monstre du train"
de Roger Spottiswoode

Avec Jamie Lee Curtis, Ben Johnson, David Copperfield
Swift Vidéo

« Slasher » story, suite, avec un film d’un niveau tout autre et plus que supérieur à « Douce nuit, sanglante nuit ». Dans le genre, « Le monstre du train « est considéré comme une réussite. Bien entendu, ne détrônant jamais « Halloween », définitivement le seul chef-d’œuvre dans sa catégorie. Si « Le monstre du train » est de ce niveau, c’est avec déjà quelques paramètres qui dès le départ plaident en sa faveur. Déjà, une véritable actrice en tête d’affiche, à savoir Jamie Lee Curtis, élue au début des années 80 « Scream Queen » à cause d’un début de carrière très porté sur l’horreur : « Halloween », « Fog », « Le bal de l’horreur », « Roadgames », et « Le monstre du train ». Ensuite, le réalisateur est un professionnel, relativement doué : Roger Spottiswoode était monteur sur certains films de Sam Peckinpah, avant de passer derrière la caméra avec plus ou moins de bonheur. Son titre de gloire, c’est « Under fire », ensuite on mettra « Randonnée pour un tueur », son 007 avec Brosnan (pas très apprécié de ce dernier, par ailleurs) à savoir « Demain ne meurt jamais », et « A l »aube du 6ème jour » avec Arnold Schwarzenegger. Et dans les oubliables, on citera « 200 000 dollars en cavale » & « Air America ». Enfin, le scénario est autrement plus bétonné que la grosse majorité des psycho-killers de base qui ne pensaient qu’à quelques meurtres croustillants (souvent coupés par la censure), du sexe et le masque le plus original pour le tueur. A savoir qu’un groupe d’étudiants enterre la fin d’année par une nuit dans un train, chacun étant déguisé comme il le souhaite. Mais dès le départ, l’un deux est empalé sur une épée, et le tueur prend son masque. Et à chaque mort, il endossera ainsi un nouveau visage ne permettant pas de l’identifier immédiatement et surtout lui laissant le champ libre pour déambuler dans le train et tuer quand il le veut.
De l’originalité, « Le monstre du train » en a malgré ses limites, fait assez rare pour le hisser au dessus de la moyenne : une unité de lieu fermée (un train, piège fatal), un traumatisme crédible expliquant les actes du tueur, des personnages consistants et même assez pourris ce qui est très rare (d’habitude, ce sont simplement des étudiants obsédés sexuels, point barre !), des meurtres réellement violents et gores (décapitation, égorgements), le principe d’un masque différent après chaque meurtre, et un final assez réussi où on assiste à un duel entre le tueur et Jamie Lee Curtis dont le point d’orgue est la scène où cette dernière s’enferme dans une sorte de cage, subissant ainsi les assauts du psychopathe qui se révèle réellement impitoyable. Le tout s’achevant par une séquence étrange mais plus élaborée que la normale. Servi par une réalisation digne de ce nom, ce « Monstre du train » constitue vraiment une des meilleures références du genre, et son acquisition en DVD est à ne pas manquer même si il n’y a que le film, mais en contrepartie dans une copie nickel chrome.

Stéphane Thiellement

Note : 8/10 DVD : 4/10 (copie excellente, format d’origine 1.77 image 16/9ème)
Bonus : filmographies.



Retour au sommaire