"Dallas Barr 7 : La dernière valse" de Marvano & Joe Haldeman

9/10

– Grave
– Trop grave ! se faire descendre à Paris et ressusciter en Floride en deux minutes...

Le Consortium poursuit ses attaques contre les entreprises Stileman : prise de contrôle économique, assassinat de Lord Stileman, abordage de la station spatiale Adastra. Et leur influence gagne toute la planête, alors que les OVNI s’invitent sur Terre. Il serait peut-être temps de passer à la contre-offensive.
Ce sera le travail de Dallas Barr. Il lui suffit d’aller dire deux mots à l’illuminé de service qui se trouve en orbite. Mais comment s’y rendre puisque le Consortium contrôle les vols spatiaux officiels ? Il suffit de décoller d’ailleurs, par exemple d’une vieille base soviétique désaffectée et d’une fusée remontant au bon vieux temps de l’U.R.S.S. Le retour sera plus problématique car, comme on en informe très aimablement Dallas Barr : "L’appareillage pour réintroduire la capsule dans l’atmosphère n’est...plus vraiment fiable. Et les parachutes de ralentissement ont été bouffés par les souris."
Les pouvoirs des membres du Consortium rappellent ce qui est arrivé dans le roman "Immortalité à vendre" à Maria Marconi à la suite de son exposition à la drogue "zombie". Mais l’héroïne du roman est absente de cet album, quoique...(rappelez-vous l’analyse d’ADN au tome 5).
Ce septième tome clot le diptyque commencé avec "Sarabande" et réintroduit la dimension spatiale dans la saga (la moitié du roman dont est inspirée la BD se déroulait en dehors de la Terre). Il illustre parfaitement le caractère machiavélique de Lord Stileman ( et des auteurs qui nous ont parfaitement leurré dans le tome 6).

Damien Dhondt

Scénario : Joe Haldeman, Dessin : Marvano, Couleurs : Bérangère Marquebreucq _ Dallas Barr, tome 7 : La dernière valse _ Le Lombard, collection Polyptique (novembre 2005) _ Inédit, grand format, couleurs, 46p. 13 euros