Note 9/10
Pour ma première chronique, on m’a mise à l’épreuve ! Je ne suis absolument pas fan de Stephen King, mis à part The Shinning qui m’a éblouie. Donc, devoir chroniquer les deux premiers volumes des tours sombres, je n’étais pas très enthousiaste. Mais là, dès les premières pages, surprise ! Et agréable en plus !
L’histoire se base sur le principe des mondes parallèles. Notre héros, Roland habite un monde terrible, dangereux, morne et angoissant. Petit à petit, le roman va révéler ses secrets : le monde de Roland est en étroite relation avec notre monde.
Le style est soigné, agréable à lire, clair mais avec juste assez de non-dits pour garder une ambiance feutrée, prenante et inquiétante. L’intrigue est bien ficelée. Des petites pointes d’humour viennent agrémenter tout ça : dans un monde où tout ce qui est vivant mute, on admire la mule de Roland car elle n’a ‘que’ 4 pattes !
On rencontre pleins de bestioles bizarres et sympas (même si on préfère ne pas les rencontrer !) comme les mutants lents ou les homarstruosités.
Roland est un héros humains, ça nous change ! Il éprouve des regrets, de l’amour, de la peur... L’intrigue est vraiment basée sur lui mais il est très complexe et cela ne m’a jamais ennuyé.
En conclusion, un King très différent de ceux qu’on connaît si bien, assez noir et passionnant, puisqu’il m’a convertie alors que je jurais que « moi, Stephen King ? jamais ! »
The dark Tower, The pistolero , Stephen King, Donald M. Grant Publisher, traduit par Gerard Lebec, 397 pages, 7,60€
Emilie Debeaune