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7/10
– Sale gamine, tu ne me reconnais pas, pourtant ça fait deux ans que je te cherche ! Tu te souviens de l’histoire des Monts Noirs il y a deux ans ?
– Hé ! Je m’appelle Xing Ling, Xing qui veut dire "bonheur" et Ling qui veut dire "agile", et pas "sale gamine" ! Et je ne me souviens pas de ton histoire !
Bienvenue dans la Chine des Royaumes Combattants : ses bandits, ses justiciers, ses monstres.
Vous connaissez les classiques. Que ce soit dans les royaumes combattants, au far-west ou ailleurs, quand les bandits font des siennes un aventurier se pointe. En l’occurence il s’agit d’une aventurière, la dénommée Xing Ling qui utilise les arts martiaux pour enseigner les bonnes manières aux nuisances locales et ceci avec décontraction. Cependant elle n’hésite pas à exprimer sa contrariété envers le responsable de son sort :"Faut quand même pas encore se battre ? Pas très original l’auteur !!".
En plus elle doit à présent affronter les monstres. En effet bon nombre d’adeptes des arts martiaux se sont isolés dans les montagnes pour développer leurs pouvoirs spirituels. Dans ce qu’ils ont appelé la Zone Céleste certains ont choisi la Voie des Justes et d’autres la Voie Démoniaque, d’où l’aspect de ces derniers et les problèmes pour une aventurière.
Les Editions du Temps _ jusqu’à présent une maison d’édition universitaire _ se sont lancés dans la traduction des bande-dessinées chinoises (on dit manhua). "The Célestial Zone" nous présente bien des aspects de la Chine antique. Heureusement Xing Ling a parmi ses compagnons de route Wang Chan un intellectuel qui la renseigne (ainsi que les lecteurs) sur cette civilisation.
Action, humour et n’oublions pas la culture.
Damien Dhondt
Auteur : Wee Tian Beng _ The Celestial Zone _ Traduction Thomas Dupont _ Toki (avril 2006) _ Inédit, moyen format, noir & blanc, 152 p. 6,90 euros
– tome 1 : La reine des bandits
– tome 2 : Bataille au clair de lune
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