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  Sommaire - DVD -  G - L -  La Queue du scorpion (La coda dello scorpionne)
"La Queue du scorpion (La coda dello scorpionne) "
de Sergio Martino
Avec Anita Strindberg, George Hilton, Janine Reynaud.
Neo Publishing Vidéo

L’éditeur Neo Publishing, un des chouchous de tout fan de films d’horreur ou série B introuvable (c’est chez eux que sortirent les Lucio Fulci, ou encore « Psychose phase 3 », ou le seul chef-d’œuvre de Joe d’Amato « Blue Holocaust ») frappe encore. Au menu, l’inauguration de la collection « Giallo », ces polars horrifiques et sadiques transalpins avec psychopathe souvent armé d’une arme blanche très aiguisée, genre qui connut un foudroyant succès avec les premiers films de Dario Argento (à savoir « L’oiseau au plumage de cristal », « 4 mouches de velours gris », « Le chat a neuf queues » et enfin, chef-d’œuvre absolu, « Les frissons de l’angoisse ») lequel ne revint au Giallo que quelques années après avec son impressionnant « Ténèbres ». De ces années 70, la mode lança donc d’autres Giallo (ou « Gialli » au pluriel) aux titres évocateurs et bien tarabiscotés tels que « La tarentule au ventre noir » ou « La queue du scorpion ». Lequel fut signé d’un grand nom du bis rital, Sergio Martino, à qui on doit des œuvres impérissables telles que « Le continent des hommes-poissons », « La montagne du Dieu Cannibale », « 2019 après la chute de New-York ». Au milieu de tout ça et du reste, « La queue du scorpion » passe pour son meilleur film sans pour autant être un des fleurons du genre.
Devenue riche héritière, Lisa part en Grèce récupérer le million de dollars qui lui revient. Mais elle est égorgée par un mystérieux tueur qui va éliminer ainsi toute personne s’approchant trop près de ce magot.
Bon, musique entêtante, meurtres sadiques et sanglants, tueur tout de cuir noir vêtu, tout semble être là pour restituer un bon Giallo. Sauf que l’intrigue n’est guère mirobolante, que l’on ne peut s’empêcher de rire devant certaines séquences (le portrait du millionnaire sur la table de nuit de sa maitresse est un de ces grands moments qui foutent tout en l’air !), et que la fin est expédiée en deux temps trois mouvements. En plus, dans les bonus, Martino déclare qu’il a été obligé de remplir le film qui s’avérait vraiment trop court !!! C’est bien la première fois qu’on l’entend celle-là ! Ce qui confirme que « La queue du scorpion » ne constitue pas ce bijou tant décrié, titre revenant sans problème à certains des Argento ou encore au premier film de Michele Soavi, « Bloody bird », que Neo Publishing sortira dans sa seconde vague du genre en Octobre prochain. Là oui, la collection possèdera un véritable petit bijou. Pour l’instant, on entre seulement dans la bonne moyenne.

Note : 3/10
DVD : 6/10 (copie bonne, format d’origine 2.35 image 16/9ème compatible 4/3) - Bonus (vostf) : interviews de Sergio Martino, commentaire audio du scénariste Ernesto Gastaldi.

Stéphane THIELLEMENT



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