|
Le chanteur du groupe ”White zombie”, devenu en solo Rob Zombie, devait s’intéresser au cinéma pour avoir donné ce nom à son groupe, car c’est le titre original d’un film de Victor Halperin (1931) avec Bela Lugosi.
Alors Rob Zombie se met au cinéma.
Ce film reprend la classique histoire d’une équipe de jeunes qui tombent entre les mains de dégénérés qui vont les soumettre aux pires tortures. Et quoi qu’espère le spectateur pour sauver quelqu’un cela n’arrivera pas.
La première partie assez longue semble donner une direction ”second degré” au film, mais ensuite les amateurs d’horreur en auront pour leur argent.
Sur le plan cinématographique, l’utilisation du négatif couleur ou même noir et blanc (procédé que Murnau avait le premier utilisé dans Nosferatu) ainsi qu’un montage assez lent sur certaines scènes et très rapide sur d’autres, crée un malaise qui sera accentué par les scènes terribles que ce film nous inflige. Ces scènes ”trafiquées” créent une illusion passagère que tout cela n’est que du grand guignol, mais c’est pour mieux te manger mon cher spectateur...
Rob Zombie a une grande culture du cinéma de ce genre, et il le montre avec son scénario bourré de références, mais avec en final une certaine originalité, et aussi, quelques extraits de films vus à la télé par quelques personnages.
Rob a réussi ce qu’il voulait faire, un film très dérangeant, comme sa musique...
Alain Pelosato
Retour au sommaire
|