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Sommaire - Jeux de Rôle et Jeux Vidéo - Épidémie au Lazaret |
"Épidémie au Lazaret" de Jean-Michel Abrassart
Le magazine lui consacra dans les années qui suivirent de nombreux scénarios. Si aujourd’hui la ville sainte est quelque peu méconnue des joueurs débutants, nous allons vous la faire découvrir en vous proposant dans les prochains numéros du SF-Mag quelques scénarios arpentant les rues de la cité du Roi-Dieu. Laelith est une immense ville qui peut se placer dans n’importe quel univers médiéval fantastique. Le Casus Belli HS2 : “Laelith” est bien entendu très utile pour connaître le cadre général dans lequel évolue ce scénario. Au niveau du système de règles, vous pouvez utiliser le système habituel du monde médiéval fantastique dans lequel vous désirez inclure la cité. Pour notre part, afin de rester dans les créations du Casus Belli, nous utiliserons le système Simulacre (voir Casus Belli HS1 : “Simulacre”) et plus spécifiquement les règles avancées (particulièrement les règles de magie) pour un monde médiéval fantastique telles qu’elles furent présentées dans le Casus Belli HS11 : “Sang Dragon”. Le Lazaret (voir carte) : – La falaise de Vorn : Une étroite route à flanc de falaise est la principale voie d’accès à la cité. Le chemin est bondé de monde et les accidents sont fréquents. Les marchands utilisent des Ookhabs (des sortes de bœufs laineux à six pattes) pour transporter des marchandises jusqu’à la cité. Les chutes mortelles sont fréquentes.
La peste des plateaux Consacrer le début de votre partie à l’arrivée de votre groupe à Laelith. Présenter leur un sympathique marchand pendant la montée de la falaise de Vorn. Au moment où ils pensent en avoir terminé avec les examens médicaux, le marchand s’écroule terrassé par une fièvre brûlante. Un prêtre du pavillon rouge diagnostique la peste des plateaux, une maladie mortelle pour laquelle on ne connaît aucun remède. Le Lazaret est alors mis en quarantaine pendant un mois, avec tous ses habitants. Les gardes de la caserne (PNJ Fort : les joueurs se casseront les dents à essayer de s’échapper !) se disposent tout autour afin d’empêcher toutes tentatives d’évasions. Peu à peu, de plus en plus de personnes présentes vont tomber malade, puis mourir. Les PJs doivent faire chaque jour qui passe un test sous Corps + Résistance + Humain. S’ils ratent le jet, ils sont contaminés par la peste des plateaux. A partir de là, ils perdront chaque jour automatiquement 1PV, 1PS ou 1EP aux choix. La perte est “ définitive ”, c’est-à-dire permanente jusqu’à ce que le remède soit administré aux personnages ou jusqu’à ce que mort s’en suive. A 0PS le personnage est cloué au lit, dans un état comateux. A 0EP, le personnage est régulièrement pris de violentes crises de convulsions. La maladie est résistante à la magie et les sorts de “Guérir les blessures” (Guérison niv. 1) ou de “ Guérir les maladies ” (Guérison niv.1) sont sans effet. Le deuxième jour de la quarantaine, un prêtre du pavillon Bleu invoque son dieu durant une cérémonie. L’affaire se passe mal et le dieu envoie une pluie de météorite sur le Lazaret. Le troisième jour, certains pèlerins décident d’abréger leurs souffrances en se suicidant. Ils se jettent pour se faire en masse du haut de la falaise. Le quatrième jour, un assassin (Siméon) décide de partir en beauté en tuant les prêtres les plus puissants (au rythme d’un par jour) de chaque pavillon. Le cinquième jour, les PJs découvrent un enfant (Arnaud) qui pleure dans un coin. Ses parents sont morts. Il se révélera être le neveu d’Orfal le négociant (voir HS2 : “Laelith”, p. 32). Le sixième jour, les araignées d’Azillian s’échappent de la taverne (suite au décès de leur dresseur Arachnien) et s’attaquent à tout ce qui bouge. Seul un test réussi (1 tentative par jour) sous Esprit + Perception + Humain + Talent (médecine) - Très Difficile (- 4) permettra de déterminer un traitement pour la peste des plateaux. Il est peu probable qu’un de vos PJs réussisse ce test, à moins d’être vraiment un médecin hors pair. Eomur, un novice du pavillon bleu, découvrira pour sa part le remède le quatrième jour : une décoction à base de Pétales d’Egonzasthan. Cette herbe est disponible chez l’apothicaire en chef du Lazaret. Seulement voilà, personne n’écoute l’avis d’un novice... Sauf peut-être les PJs ? L’hypnose diagnostique : Retour au sommaire |