"Crying Freeman 7" de Ryoichi Ikegami & Kazuo Koike

6/10

"Avec tous ceux que j’ai tués, des centaines de mauvais esprits doivent me poursuivre."

Naji, chef de la secte de l’ours, décide de s’emparer du Japon grâce à la magie, des armes ultramodernes datant de 1945 (?!) et à l’organisation des 108 dragons dont il compte bien s’emparer. Aussi des doubles de Freeman ont été élaborés par la chirurgie esthétique. Ces sosies doivent apprendre à se comporter comme leur modèle, y compris dans les aspects les plus intimes. Aussi, une fois le Freeman capturé et drogué on lui envoie une femme pour que le double le plus efficace puisse se faire passer pour Freeman auprès de sa femme.

Les organisations criminelles étant consciencieuses et les auteurs de manga tout autant, nous assistons à de nombreuses démonstrations des prouesses de Freeman et de ses doubles (la moitié de ce volume).
Soit le dessinateur adore vraiment dessiner de telles scènes, soit il utilise ce moyen pour fidéliser le lecteur.

Damien Dhondt

Scénario : Kazuo Koike, Dessin : Ryoichi Ikegami _ Crying Freeman 7 _ Traduction : Alain Roy & Kinuko Kasai _ Kabuto (août 2006) _ Inédit, poche, noir & blanc, sens de lecture japonais, 2224 p. 6,95 euros