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Sommaire - BD - Wisher : T.1 - Nigel | |
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"Wisher : T.1 - Nigel " de Sébastien Latour et Guilio De VitaNigel Grant est en affaire avec John Karfeld pour un tableau, où il ne manque plus que la signature, pour que celui-ci soit « sera encore meilleur que l’original ». Alors qu’ils conversent paisiblement en déambulant dans les rues de Londres, John quitte brusquement Nigel en lui confiant un pendentif, s’engouffre dans le métro ....et meurt sous la rame qui arrivait. En retrait, un homme en chapeau melon, avec une étrange canne, téléphone : « mission accomplie ». Ce premier tome nous plonge directement dans l’action, et quelle action ! Sébastien Latour ne lésine pas sur les moyens et donne un rythme trépidant à son histoire. Celle-ci s’intègre dans un courant qu’il apprécie particulièrement : « L’urban fantasy ». Il reconnaît être influencé, en la matière, par les écrits de Neil Gaiman (Excusez du peu !). Il a choisi, d’ailleurs, Londres comme décor de son intrigue, en référence à Neverwhere. Le dessin de Guilio De Vita, dont on avait pu avoir une belle démonstration avec La Fatwa, le tome 2 du Décalogue, est de plus en plus assuré, maîtrisé. Il dynamise et relaie la puissance du scénario, avec un travail sur le mouvement dans une vision cinématographique. Il donne un ton moderne aux personnages, les dote d’un look très actuel, tant pour les garçons que pour les filles. Le jeu subtil des couleurs, qui s’associent aux différentes atmosphères, est le résultat d’un mélange aquarelle-traitement informatique. Nigel va au-delà de l’habituel tome qui ouvre une série, avec un scénario qui tient ses promesses et une réalisation graphique de haute tenue. Serge Perraud Wisher T1 Nigel, scénario de Sébastien Latour, dessins et couleurs de Guilio De Vita, Le Lombard, coll. Portail, août 2006, 48 pages. Retour au sommaire |