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Sommaire - Jeux de Rôle et Jeux Vidéo - Guild Wars : Nightfall |
"Guild Wars : Nightfall" de Empire, ArenaNet et NC Softédité par Empire, ArenaNet et NC Soft À la différence des deux premières aventures (Guild Wars Prophétie puis Guild Wars Factions), le jeu n’est plus axé sur votre unique personnage. Celui-ci tient toujours une place importante mais est désormais accompagné de héros (au total 14, mais vous ne pouvez jouer qu’avec 3 d’entre eux). Le niveau est relevé. La complexité du jeu va croissant, ce qui n’est pas une surprise, mais en plus de devoir vous gérer vous-même, il vous faudra gérer vos héros avec le même budget (vous remportez de l’argent après chaque quête et mission en mode coopération réussies) et les monstres vous en donnent parfois (on ramasse argent et objets sur la dépouille du monstre). Vous devrez payer pour les compétences de vos héros, distribuer leurs points de caractéristique, attribuer armes et armures... Vous pouvez également leur donner certaines indications de bataille et les diriger spatialement.. Il est tout à fait impossible de gérer quatre personnages en même temps (vous plus vos trois héros) mais si vous mourez, vous pouvez donner des directives à un de vos héros, ce qui évite bien des fois de faire mourir tout le groupe. En effet, les héros ne sont guère plus futés que les mercenaires que nous connaissions dans les précédents Guild Wars. Ce troisième volet est donc très attrayant, il y a de véritables nouveautés d’un point de vue du jeu de rôle : un mode varié, assez sombre, et surtout un univers très grand ! De longues heures de jeu seront nécessaires avant d’obtenir le titre de maître cartographe d’Elona ! Un regret : il n’est pas très accessible aux débutants. D’un autre côté, les fans apprécient de ne pas se retrouver avec ce qu’ils appellent des « noobs » : des gens qui sont là et ne savent pas jouer, ne connaissent pas leurs compétences ou ne savent pas les utiliser (j’ai joué récemment avec un Moine qui ne voulait pas soigner sous prétexte que cela lui faisait perdre de l’énergie ! Par égards pour cette personne, je ne divulguerais pas son pseudo !) On apprécie le coté on line qui nous permet de jouer avec pleins de gens différents et de découvrir les autres. Cela semble être du discours remâché, mais c’est pourtant tout à fait vrai. On pique de ces fous rires quand on joue sur serveur anglais faute de monde sur serveur français : les quiproquos sont parfois exceptionnels ! À recommander à tous ceux qui rechignent à apprendre les langues ! De plus, contrairement à certains de ses concurrents, Guild Wars ne nécessite pas une grosse machine, ni une grosse connexion (l’ADSL est toutefois fortement recommandé) et surtout, se joue sans abonnement ! On ne paye que le jeu, environ 60 euros : appréciable quand on connaît les tarifs d’autres jeux en ligne. On note également que Nightfall n’est pas une extension, on peut y jouer sans posséder les deux premiers opus. Les deux nouvelles professions sont par contre un peu surfaites ou très originales, suivant le point de vue duquel on se place. Les créateurs ont pu être inspirés ou alors vraiment coincés, on ne sait pas trop de quel côté se tourner. Le derviche se bat avec une faux et possède des sorts de glace, le parangon se bat avec un javelot et peut soigner ses alliés. L’équipe a promis deux extensions par ans, on attend donc la suivante pour juin, et avec impatience ! Etant donné la complexité du jeu, allons nous réussir à finir Nightfall avant la sortie du suivant ? Emilie Debeaune Retour au sommaire |