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Avec : Donald Sutherland, Sissy Spacek, Rachel Hurd-Wood, James d’Arcy.
Distribué par CTV International.
93 mn.
Sortie le 25 Avril 2007.
Note : 1/10.
« Inspiré d’une terrifiante histoire vraie » qu’il est dit sur l’affiche. Noooon, sans déc’, on ne s’en serait pas douté, qu’elle était terrifiante cette « histoire vraie », en regardant simplement l’affiche. En tout cas, l’effet souhaité n’est pas celui qu’on croit : à trop souligner le trait, on suscite la méfiance. Et on a bien raison, car il s’agit là d’un sacré nanar comme on n’en avait pas vu depuis l’an passé, à ranger donc à la suite des « Boogeyman », « Pulse », « Fog » (le remake, hein, le remake !) et autres joyeusetés du même acabit crû 2006.
A la base donc, un des plus célèbres cas de hantise connu aux States. Au 19ème siècle, au Tennessee, une force maléfique s’en prit violemment à la fille de la famille Bell. Les soupçons se portent sur une voisine que John Bell (pauvre Donald Sutherland, qui fait ce qu’il peut pour nous convaincre des qualités d’un tel film...) a escroqué. Mais pendant l’enquête, le « fantôme » continue ses persécutions jusqu’à ce que John Bell décède. Mais aujourd’hui encore, « il » est là, comme semble le découvrir une mère de famille ayant racheté cette maison.
Bon alors déjà que les manifestations ectoplasmiques de « l’esprit » sombrent souvent dans le ridicule (il tire les cheveux de la fille, lui fout des baffes comme le faisait Bud Spenser du temps de sa splendeur, etc.), le pourquoi du comment, lui, est d’une aberrante bêtise. Ça ne tient absolument pas la route, ça se contredit, et quand arrive la révélation finale avec son chapelet de flash-back, on reste atterré devant ce qui nous est balancé ! En gros, le scénario est d’une rare médiocrité, mais en plus de ça, rien, absolument rien, ne vient rehausser le niveau : effets spéciaux du pauvre, terreurs digne d’un « Scoubidou » et comble de tout, la preuve s’il en est que le réalisateur Courtney Salomon, dont on a encore en mémoire le nullissime « Donjons et dragons », ne possède absolument aucune once de talent. Parfois, on laisse encore une chance mais à ce niveau, c’est perdu d’avance. Et de ces faits, « American haunting » n’a de terrifiant que l’adjectif collé sur l’affiche dans sa phrase d’accroche.
St. THIELLEMENT
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