Un virus de la rage particulièrement virulent et contagieux s’épend sur toute la Grande-Bretagne, décimant la population.
28 semaines plus tard, l’armée américaine venue à la rescousse du pays a repris le dessus et a isolé un secteur au coeur de Londres pour réimplanter la population. Tous les contaminés sont morts de faim, il ne reste plus donc que quelques survivants sains, les rapatriés, et l’armée.
Jusqu’au jour où l’on retrouve une porteuse saine permettant d’imaginer la possibilité de découvrir un vaccin...
Avis de Valérie
Si le virus infectant ces néo-zombies est très crédible puisqu’il pourrait tout à fait être une variation du virus de la rage, la suite de 28 jours après, est incohérente, sans queue ni tête et sans raison d’être.
Tout le long du film on est confronté à l’indigence du scénario qui s’émaille de failles grosses comme une maison pour laisser passer les nouveaux contaminés tuant alors toutes velléités d’anticipation et rabaissant le long métrage à un clip racoleur, relativement gore, sans véritable tension.
A l’instar d’un film porno, il offre aux spectateurs venus pour cela, des scènes calibrées pour créer le malaise voulu. Le seul point positif à mettre au crédit du scénariste ou du réalisateur sont les indices laissés le long du récit permettant l’explication plus tard d’un fait, mais comme l’intrigue est bancale, ça ne sert pas à grand chose.
A noter, côté casting, la jeune et prometteuse Imogen Poots qui a un physique unique et charismatique, Rose Byrne, toujours aussi touchante, et le pratiquement inconnu Jeremy Renner qui réussit facilement à tirer son épingle du jeu, vu le peu de concurrence. On évitera de penser au rôle qu’interprète Robert Carlyle pour ne pas attrister ses fans par des commentaires indignes de sa carrière.
Si le premier film réalisé par Danny Boyd avait un réel intérêt, non seulement pour les amateurs de sensations fortes mais d’un point de vue de projection dans un futur proche, ce film-là est indigne d’une salle de cinéma, ne serait-ce que pour les très nombreux plans filmés dans le noir, les scènes entières tournées par une caméra ayant la maladie de Parkinson, des plans saccadés et dans le noir, bref un catalogue de ce qui ne se fait pas lorsque vous souhaitez montrer une histoire à des spectateurs. Tout cela est bien dommage, car le scénario était apte à faire de cette séquelle, un excellent film de science-fiction.
Néanmoins, le public français appréciera la dernière scène qui montre tout l’attachement de nos perfides cousins envers nos vertes contrées.
Fiche Technique
Sortie : 19 septembre 2007
Avec Robert Carlyle, Rose Byrne, Jeremy Renner, Mackintosh Muggleton, Imogen Poots, etc.
Genre : horreur
Durée : 91 minutes
Interdiction : - de 12 ans
Titre original : 28 Weeks Later
Un autre point de vue est disponible dans Science-Fiction magazine N° 54 en vente en kiosques du 6 octobre 2007 jusqu’au 6 décembre. Ensuite il sera disponible en téléchargement PDF dans la rubrique "e-books" de ce site.
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