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Sortie en France le 16 janvier 2008
Avec John Cusack, Samuel L. Jackson, Mary McCormack
Ecore une adaptation d’une nouvelle de Stephen King. On n’en finit jamais.
Je suis un admirateur de l’écrivain, néanmoins je trouve que cette accumulation confine à l’indigestion.
A partir de l’oeuvre de King, plusieurs chefs-d’oeuvre ont été réalisés par des grand du cinéma, le premier étant ”Carrie” de Brian de Palma (1976), suivi de ”Dead Zone” de David Cronenberg (1983), ”Shining” de Stanley Kubrick (1980, et Stephen King ayant trouvé que Kubrick s’était trop éloigné de son oeuvre, il a fait réaliser un film télé avec le titre ”The Shining”), Christine” de John Carpenter (1983), enfin, il y a eu quelques bons ouvrages comme ”Misery” de Rob Reiner, ”La Ligne Verte” de (1987) de Franck Darabont (1999)... en espérant ne pas en avoir manqué...
Revenons donc à ce ”1408”.
L’addition des chiffres du nombre 1408 donne 13. La signification ésotérique des chiffres et des nombres a toujours fasciné le genre.
Dans cette histoire, Stephen King a voulu traiter de la solitude dans une chambre d’hôtel et des terreurs qu’elle peut engendrer.
Ce sujet convient bien à une nouvelle mais pas à un film d’une durée de presque deux heures. Car en fin de compte on s’ennuie beaucoup à regarder les déboires de ce pauvre écrivain qui rédige des ouvrages démystificateurs de fantômes. L’idée de base semble d’ailleurs être inspirée d’une nouvelle d’Ambrose Bierce (1842- on ne connaît pas la date exacte de sa mort : il se rendit au Mexique en 1913 où l’on perdit définitivement sa trace, sa dernière lettre datant du 26 décembre de cette année)”Le Veilleur de mort”.
On y retrouve une obsession chez Stephen King : les sentiments de culpabilité suite à la perte d’un membre de sa famille. Car en fait, l’horreur de la chambre 1408 représente le deuil que son locataire n’a pas encore réussi à faire.
Alain Pelosato
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