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  Sommaire - Films -  A - F -  Alvin et les Chipmunks (Alvin and the Chipmunks)
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"Alvin et les Chipmunks (Alvin and the Chipmunks)" de Tim Hill

 

Avec : Jason lee, David Cross, Justin Long, Cameron Richardson, Jane Lynch
Distribué par 20th Century Fox.
91 mn.
Sortie le 19 Décembre 2007.
Note : 4/10.

Bon, c’est Noël, les touts petits sont en vacances et tonton Disney n’a rien a leur mettre sous la dent. Question dessin animé, il y a bien « Bee movie » mais le message est tellement plus adulte que les enfants n’accrochent pas vraiment. Du moins ceux qui sont en dessous des dix ans. Et là, ô miracle arrive « Alvin et les Chipmunks ». Ce qui va suivre est la chronique d’un adulte face à un tel produit. Je peux aussi vous donner le verdict final d’une très jeune spectatrice de trois ans et demi : « C’est trop bien ! ». Depuis, un Cd de quatre chansons du film passe très souvent en boucle dans la voiture...
C’est l’histoire de trois petits Chipmunks, soit des écureuils américains, passés à la postérité avec les dessins animés de « Tic & Tac » (« Chip and Dale » en vo...). Ils vivaient tranquilles dans leur forêt quand leur sapin dans lequel ils habitaient fut abattu et emmené dans la ville. Là, après quelques petites mésaventures, ils se retrouvèrent chez Dave, auteur-compositeur à la poursuite du succès. Ce dernier découvre que ces trois petits rongeurs savent parler et même chanter. Ils lancent leur carrière, ils vivent en parfaite communauté jusqu’au jour où, succès oblige, ils attrapent la grosse tête, se laissent séduire par l’imprésario producteur sans scrupules du moment, et quittent Dave. Mais la starification peut elle effacer l’amitié vraie ?
Hein, dites, je vous le demande ? Hé bien, vous aurez la réponse en allant voir « Alvin et les Chipmunks », adaptation cinéma d’une célèbre émission US qui a du bercer pas mal de générations quand on voit le succès impressionnant du film là-bas. Aujourd’hui, miracle de la technologie oblige, les marionnettes ont laissé la place aux effets numériques pour la plus grande joie de tous qui découvrent enfin ces petits Chipmunks attendrissants parlant et chantant comme si c’était vrai. Le film est pétri de bons sentiments, de leçons de morale, de gags, bref les moins de dix ans sont aux anges (certains adultes aussi, si, si !). La séquence où Theodore, le plus grassouillet des Chipmunks, fait un cauchemar et vient dormir dans le creux du cou de Dave, fait craquer n’importe quel gamin au point de le voir laisser échapper une ch’tite larme, si c’est pas mignon, ça, hein ! Pour le reste, c’est simple : exception faite des prouesses des effets spéciaux qui donnent vraiment vie à Alvin et sa bande, les acteurs sont exécrables, la réalisation fait pitié, visuellement, c’est laid, bref, c’est assez médiocre. Qu’importe, encore une fois, le plus important, c’est la réaction d’un très jeune public : ma spectatrice de trois ans et demi a déjà revu le film une seconde fois. Elle a préféré à « Bee movie ». Et elle adore les chansons. Alors, comme c’est ça le plus important pour ce public visé en priorité, « Alvin et les Chipmunks » constitue donc le film de Noêl 2007 par excellence. Jusqu’à dix ans, après, ce sera plus « Aliens vs. Predator : requiem » !

St. THIELLEMENT



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