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– Je ne vous coffre pas, mais je vous ai à l’oeil !!
Que faire quand des meurtres sont commis et que Lestrade est incapable de résoudre les crimes ? Simple : le plus grand des détectives,... pardon la plus jolie des détectives enquête, flanqué de son fidèle Watson... rectification, de son brave assistant Tony.
Le plus préoccupant pour Léa Graslin concerne l’identité de la première victime qui se trouve être son amant... un homme marié... dont l’épouse l’avait chargé d’enquêter sur ses infidélités.
Comme les hommes de son entourage ont tendance à trépasser Léa ne va pas se laisser arrêter par ce genre de détail pour fureter, en bonne fouine qui se respecte... Une fouine ? En effet il s’agit d’un polar animalier dans la lignée de Blacksad.
Les détectives privés sont des fouines et des renards, l’assistant de Léa est un brave toutou, le commissaire est un vautour
et le proxénète un porc.
Rien d’étonnant donc à ce que l’un des héros passe par la rue Canardo (le canard en imper de Sokal) ou bien que l’on évoque les exploits du tueur la Mangouste (ennemi de XIII). De même on remarquera que certains protagonistes (Scott, Kraehn, Grenon, Martin, Beaulieu) portent les noms d’auteur de BD.
Le studio chinois nous ayant relaté les exploits du chat Niumao et le scénariste frenchie Moca nous présente des personnages détaillés (cf. le frère de Tony qui trouve un prétexte pour cogner son frangin). Le choix de la BD animalière permet d’atténuer le côté sordide.
Damien Dhondt
Scénario : Julien Moca, Dessin & Couleurs : Studio Ji’An _ Léa Graslin, tome 1 : Réveil Sanglant _ Edition Xiao Pan (février 2008) _ Inédit, grand format, 48 pages couleurs, 12 euros
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