5/10
Julie hérite d’une étrange poupée égyptienne suite à la mort de son Grand Oncle. Plutôt déçue, elle se désintéresse de ce jouet de gamine. Contrairement à son frère, féru de sciences, qui va traduire les hiéroglyphes inscrits dessus et les prononcer à haute voix. Dès cet instant, Julie va basculer de notre réalité vers le monde ensorcelant de l’Egypte ancienne lorsqu’apparaît une servante égyptienne qui n’est rien d’autre que la poupée réincarnée...
Contrairement à ce que l’on pourrait croire en voyant la couverture, notre héroïne ne va nullement se téléporter vers l’Egypte ancienne. C’est au contraire les maléfices de cette période intrigante qui vont prendre forme chez nous. En fait, ce roman n’est rien d’autre qu’une énième histoire de réincarnation avec tours de passe-passe dans le plus pur style Vaudou. L’héroïne va se retrouver dans un pétrin inextricable duquel elle va devoir se sortir en passant du stade de l’incroyante totale de ces histoires à dormir debout, au stade de magicienne en herbe.
Le récit est plutôt sympathique et aurait pu appartenir à la série Chair de poule. Donc rien de transcendant, pas grand chose de nouveau, mais tout de même un sympathique moment de détente littéraire.
(à partir de 10 ans)
Michaël Espinosa
Le sortilège égyptien, Jane Louise Curry, traduit par Jérôme Jacobs, J’ai Lu Jeunesse (Fantastique), Avril 2003, 190 pages