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– Un coup de folie... ça existe !
– Oui, surtout si on est âgé de plusieurs centaines d’années ! Qui ne craquerait pas une fois, dans ce cas ?
2129 : l’archéologue Peter Murphy découvre à proximité du squelette d’un dinosaure des peintures rupestres indiquant que les hommes ont cohabité avec les dinosaures.
Parallèlement en Suède la psychiatre Léna Ekström fait connaissance avec un singulier patient. En faisant des recherches elle découvre que le patient 1167 semble avoir passé 162 ans dans un établissement psychiatrique.
Cette saga prévue en 7 tomes (1) nous plonge dans les arcanes de la fondation Witzer enquêtant sur les phénomènes mystérieux.
Je propose deux explications à cette fondation.
Pour le patient 1167 on peut envisager une manipulation informatique à moins que, délibérément ou accidentellement, un nouveau patient soit régulièrement inscrit sous l’identité du patient 1167.
Quant aux peintures rupestres pourquoi ne pas imaginer que des hommes préhistoriques aient découvert le squelette du dinosaure. Pour des chasseurs habitués à dépecer un animal jusqu’à ce qu’il n’en reste plus que des ossements il aurait été facile de deviner à quoi il devait ressembler, ceci explique qu’ils aient pu le représenter sur les murs d’une grotte.
Curieusement aucun des scientifiques embauchés par la fondation Witzer n’envisage ces possibilités.
(1) dessins de Griffo, Brice Goepfert, Philippe Aymond, Héloret, Olivier Mangin & Fabrice Meddour
Damien Dhondt
Scénario : Laurent Frédéric Bollée, Dessin : Griffo & Héloret, Couleur : Bruno Pradelle & Rémy Langlois _ L’Ultime chimère tome 1 : Le Patient 1167 _ Glénat, collection Grafica _ mars 2008 _ Inédit, grand format, 48 pages couleurs _ 12,50 euros
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