– Le temple de Nergal est abandonné, mais pas l’autel de pierre noire situé au-dessus des ruines. Lorsqu’un individu souhaite la mort d’une personne gênante il inscrit son nom et une somme sur une tablette qu’il dépose ensuite sur l’autel, le dieu des enfers qui inspire la terreur garantit que le "contrat" sera respecté.
L’enquête criminelle de Taliya, nouvellement nommée au poste de scribe de justice royale, s’avère plus complexe que prévu puisqu’elle implique les différentes couches de la société babylonienne ainsi que les peuples voisins comme les Cimmériens (1). De même nous sont indiqués certaines pratiques de la société babylonienne qui n’avaient pas été précisées dans le premier tome : à savoir celles des prêtresses d’Ishtar, ainsi que les " méthodes d’interrogatoire".
Si le dessinateur représente correctement bâtiments et paysages on ne peut que constater que son style est inadapté aux corps en mouvement. C’est parfaitement évident lorsque les personnages se mettent à courir ou lorsque Taliya manque de tomber dans le vide
(1) les Cimmériens historiques ( cf. "Histoires " d’Hérodote) n’ayant rien à voir avec ceux de Robert E. Howard
Damien Dhondt
Scénario : Alain Paris, Dessin : Simon Dupuis _ La Porte d’Ishtar tome 2 : Le Masque de chair _ Les Humanoïdes Associés ( mai 2008) _ Inédit, grand format, 48 pages couleurs _ 12,90 euros
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